Le Chili compte sur le Maroc pour développer davantage ses relations avec l’Afrique et le monde Arabe, a affirmé, lundi à Rabat, le vice-ministre chilien des Relations extérieures, Edgardo Riveros, qui effectue une visite de travail au Royaume.
« Le Chili compte sur le Maroc pour développer davantage ses relations avec l’Afrique et le monde Arabe. Le Chili peut être aussi une référence pour le Maroc dans ses relations avec l’Amérique du nord », a déclaré à la MAP M. Riveros à l’issue d’un entretien avec la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Markka Bouaïda.
M. Riveros qui s’est félicité de la qualité des relations d’amitié liant le Maroc et le Chili, a indiqué que cette rencontre a permis de scruter les moyens devant permettre de développer les échanges économiques et culturels entre les deux pays, mais aussi d’élaborer une feuille de route avec une vision à long terme pour booster les échanges commerciaux bilatéraux.
Après avoir rappelé que le Chili est membre de l’Alliance du pacifique, regroupant le Mexique, la Colombie, le Pérou et le Chili, M. Riveros a indiqué que les entretiens ont également porté sur la mise en place d’une commission mixte Maroco-chilienne touchant plusieurs domaines.
De son côté, Mme. Bouaïda a indiqué que ces entretiens visent à explorer les voies devant permettre de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment sur le plan économique et culturel, annonçant que le ministre des affaires étrangères et de la coopération devrait effectuer une visite de travail au Chili en 2016.
« Le Chili est un pays qui soutient le Maroc dans ses causes nationales et internationales », a dit la ministre, ajoutant que les deux parties ont procédé, lors de cette rencontre, à la signature d’un accord visant la détermination des mécanismes d’application d’une convention de coopération dans le domaine culturel signée depuis des années entre les deux parties.
Les deux parties ont, à cette occasion, fait part de leur volonté de renforcer le dialogue et la concertation sur les dossiers d’intérêt commun, notamment celui de l’économie.