Au moins dix-huit membres du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et un militaire ont été tués, dimanche, lors des opérations sécuritaires dans le sud-est de la Turquie, selon l’état-major de l’armée turque (TSK).

Dix-huit terroristes ont été éliminés dans les opérations menées par les forces de sécurité dans les districts à majorité kurdes de Cizre, Silopi et Sur où des couvre-feux sont imposés depuis lundi dernier, portant à 128 le nombre de rebelles tués en cinq jours, a ajouté la même source.

Les opérations menées conjointement par l’armée, la gendarmerie et la police dans le sud-est du pays se poursuivront avec détermination jusqu’au rétablissement de l’ordre public , a annoncé, samedi, l’état-major des forces armées turques (TSK).

Près de 10.000 éléments des forces de sécurité, équipés d’armes lourdes, participent à ces opérations sécuritaires de grande envergure lancées dans ces districts sous couvre-feu depuis lundi.

Des couvre-feux ont été aussi décrétés, depuis plusieurs jours, dans les villes de Dargecit, Diyarbakir et Nusaybin (sud-est) et où environ 200 mille habitants ont fui les affrontements.

Les attaques du mouvement rebelle contre les forces de l’ordre avaient repris depuis l’attentat-suicide de Suruç, le 20 juillet dernier, qui a fait 34 morts.

Plus de 2.100 militants PKK ont été tués lors d’opérations des forces de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur du pays (nord de l’Irak) et plus de 200 membres des forces de l’ordre (militaires, police et gardes de villages) ont péri dans les attaques de la guérilla.

L’aviation turque a aussi plusieurs raids contre le PKK ciblant notamment ses base-arrières dans les Monts Qandil (nord de l’Irak) et ses positions dans le sud-est de la Turquie.