Tata: Davantage de soutien à l’école rurale dans le cadre de la discrimination positive

Le secteur de l’éducation dans la province de Tata a bénéficié cette année de moyens financiers et d’investissements supplémentaires dans le cadre de la discrimination positive au profit de l’école rurale, a indiqué le directeur régional de l’Académie de l’éducation et de la formation de Souss-Massa (AREF), Mehdi Rahoui.
“Une série de mesures et d’actions ont été entreprises par la direction régionale dans le cadre de la discrimination positive au profit de la délégation provinciale de Tata en octroyant des allocations financières dans le cadre du budget d’investissement et d’exploitation”, a-t-il indiqué au cours d’une rencontre du conseil provincial tenue récemment pour faire le point sur la rentrée scolaire 2016/2017.
Selon un communiqué de l’AREF, ces actions ont concerné l’édification, l’extension et la rénovation d’écoles ainsi que le raccordement des établissements à l’électricité et à l’eau, relevant “le soutien exceptionnel” apporté aussi pour les internats et à l’équipement des établissements scolaires outre l’appui pédagogique et en terme d’encadrement administratif et financier.
Par ailleurs, une convention a été conclue entre l’Académie d’éducation Souss-Massa, la commune rurale Talit et une association locale portant sur la gestion du transport scolaire au profit des élèves de cette localité reculée.
Il a été procédé à la remise des clés d’un véhicule de transport scolaire à ladite association, une initiative qui tend à juguler le décrochage scolaire.
Lors de cette rencontre, le directeur de l’Académie régionale de l’éducation Souss-Massa a été interpelé, selon la même source, sur le besoin d’accroître le nombre de familles bénéficiaires du programme de transferts monétaires conditionnels “Tayssir” au niveau de la commune rurale de Ben Yacoub.
Les critères pris en compte pour l’octroi de ce type de transferts obéissent, a-t-il répondu, aux indicateurs de vulnérabilité et de précarité fixés par l’Initiative nationale de développement humain (INDH).
Le programme Tayssir vise, rappelle-t-on, à juguler l’abandon scolaire en apportant un soutien aux élèves issus de familles pauvres en réduisant les coûts de scolarisation directs ou indirects.