On ne cessera jamais d’évoquer les atteintes déplorables que subissent les plages d’Agadir, l’une des plus belles baies du monde. La chaine dunaire, plantée d’eucalyptus, qui agrémentait les rivages sud et qui faisait la fierté de la première station balnéaire du royaume a été despotiquement massacrée pour y monter des complexes hôteliers, pieds dans l’eau.
Le déversement direct dans l’immense flot océanique bleu des crues fluviales émanant des oueds piémontais, transforme la plage en affreuse réserve d’épaves et de boue ocre.
Un peu plus loin au sud du litorral, vers l’embouchure de l’oued Souss où se sont déjà alignées des réalisations touristiques de haute facture avec des espaces golfiques, des odeurs nauséabondes empestent les lieux de grande esquisse écologique.
Au nord de la capitale du souss, à une quinzaine de kilomètres, la station balnéaire de taghazout met beaucoup de temps à voir le jour et fait vivre ces sites pittoresques dans des attentes interminables, avec des terrains remués et des écumes malmenées, à chaque coup de pioche des anciens aménageurs développeurs en constant désistement, durant plus d’une décennie.
Dans le même sillage, on reviendra également sur la problématique environnementale qui secoue la population du quartier d’Anza relevant de la commune urbaine d’Agadir. Depuis déjà quelques temps, les citoyens déplorent les rebondissements de l’après démolition des bidonvilles qui sévissaient pendant des années.