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Salé: Deux à quatre ans de prison ferme contre huit terroristes

La chambre criminelle (1er degré) chargée des affaires de terrorisme près l’annexe de la Cour d’appel de Salé a prononcé, jeudi, des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme à l’encontre de huit individus, membres d’une cellule terroriste démantelée en janvier 2015.

Ainsi, le principal accusé a été condamné à quatre ans de prison ferme, alors que cinq accusés ont écopé de trois ans de prison ferme. Les deux autres mis en cause se sont vus infliger une peine de deux ans de prison ferme.

Les prévenus ont été poursuivis pour « constitution d’une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public par l’intimidation, la terreur et la violence, financement du terrorisme et incitation d’autrui à commettre des actes terroristes ».

Dans son réquisitoire, le représentant du Parquet avait requis la condamnation des accusés sur la base de leurs déclarations lors de toutes les étapes de l’enquête, alors que la défense a plaidé l’acquittement des prévenus pour faute de preuves suffisantes pour les inculper.

La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avait procédé, en janvier 2015, au démantèlement de cette cellule terroriste, spécialisée dans le recrutement et l’embrigadement de combattants marocains pour rallier les rangs de l’organisation dite « l’Etat islamique » (EI) en Syrie et en Irak.

Cette opération a été menée sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire national, avait indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, précisant que d’anciens détenus dans des affaires de terrorisme figurent parmi les membres de cette cellule qui s’activaient à Meknès, El Hajeb et Al Hoceïma.

Les investigations menées dans ce cadre ont révélé que le cerveau de cette cellule, qui entretenait des liens avec l’un des combattants étrangers dans les rangs de cette organisation terroriste, avait coordonné plusieurs opérations d’embrigadement et d’envoi de volontaires en leur apportant un soutien financier pour faciliter leur déplacement vers ce foyer de tension, selon le communiqué.

D’autre part, la Cour a décidé d’acquitter un accusé poursuivi dans une autre affaire pour irresponsabilité pénale et ordonné son placement dans un hôpital psychiatrique pour recevoir les soins.

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