Des sources bien informées s’intéressant à la situation à l’intérieur des camps de Tindouf affirment que Le Polisario a reçu dernièrement une puissante gifle de la part de l’émissaire onusien Christopher Ross qui a confirmé l’impossibilité de réaliser le projet « d’un Etat sahraoui » en raison de preuves tangibles rendant ce rêve irréalisable.   

   En effet, cette déclaration objective a mis les dirigeants du Polisario dans un vrai embarras, ce qui les a obligés à contacter « Maman Algérie ». Celle-ci a pris la décision d’envoyer un jet privé à destination de « Rabouni » afin de déplacer les leaders du front séparatiste au palais d’El Mouradia à Alger et de tenir une réunion extraordinaire visant à débattre des moyens susceptibles d’affronter ce dernier renversement de situation pimenté par les mouvements de protestation que connaissent les camps, surtout après le voyage de Mohamed Abdelaziz aux Etats-Unis pour se faire soigner. Des contestations de plus en plus fréquentes appelant à libérer les militants détenus et d’accepter le plan d’autonomie proposé par le Maroc.

   Cependant, l’Algérie qui cherche à ce que le problème persiste pour des années et des années, tente par les moyens d’assurer la transition pacifique de l’autorité à la tête du mouvement séparatiste en voie de démolition et vivant des journées tellement pénibles puisque les détenus sahraouis se rendent compte de jour en jour du réalisme et de la crédibilité du plan marocain.

   Par ailleurs, les services secrets algériens ne cessent de provoquer la zizanie et la désunion  dans la région en encourageant les mouvements terroristes que la communauté internationale essaie par tous les moyens de contrecarrer. Par conséquent, les pays du voisinage, tels que la Tunisie et la Lybie, paient les frais de ces imbécilités.

  Les dirigeants algériens, qui souhaitent la pérennité du problème factice du Sahara Marocain en vue de réaliser des bénéfices diplomatiques et financiers, n’altèrent en rien la puissance du Maroc qui continue sur la voie de développement et de démocratisation de ses régions sahraouies partant de la conviction certaine que ses résolutions sont justes, réalisables et appuyées par la communauté internationale.  

   Jamal Khayr Eddine