Revue de presse quotidienne nationale

Voici les principaux titres développés par les quotidiens parus vendredi 23 septembre :
*Le Matin.:
– Dans un message aux participants à la 40ème session du Conseil des gouverneurs des Banques centrales et des Instituts d’émission arabes, qui s’est ouverte jeudi à Rabat, SM le Roi a souligné que les réformes engagées par le Maroc dans plusieurs domaines ont permis à son économie de démontrer une résilience notable. “Le Maroc a aussi entamé la réforme du système de subventions des prix à la consommation, ce qui a permis de redresser la situation des finances publiques et de dégager des marges budgétaires au profit de l’investissement économique et des filets sociaux destinés aux populations les plus vulnérables”, a indiqué le Souverain.
– La Jamaïque a réitéré, mercredi dernier, qu’elle «ne reconnaît plus la rasd», dans un communiqué officiel du Premier ministre, publié sur le site officiel du gouvernement de ce pays. «Le gouvernement (jamaïcain) tient à souligner ainsi que cette position de neutralité a pour objectif de permettre au processus onusien d’aller de l’avant vers une solution pacifique, mutuellement acceptable pour la résolution du conflit du Sahara, sans pour autant préjuger du règlement final, et d’encourager le dialogue continu et les négociations entre les parties», indique le document.
*Aujourd’hui le Maroc.:
– “Nous voulons offrir une troisième voie au Marocains”. Les propos émanent de Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU). Mounib s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Casablanca consacrée à la présentation du programme électoral de la Fédération de la gauche démocratique (FGD). L’une des mesures phares promises par l’alliance est de consacrer 1,5% du PIB (produit intérieur brut) pour la culture! Plus loin encore, les trois partis la FGD parlent d’une “révolution culturelle” à travers notamment une relecture du patrimoine civilisationnel et religieux ainsi que la promotion de l’art, la création et l’innovation.
– “Sur les 45 projets qui ont déjà été “labellisés” et soutenus par l’Union pour la Méditerranée (UpM), 26 concernent le Maroc, ce qui est beaucoup”, a indiqué la secrétaire générale adjointe de l’UpM, Delphine Borione, dans un entretien accordé au journal. La coopération entre le Royaume et l’UpM touche le climat, la jeunesse, la création d’emploi et la formation avec le secteur universitaire, relève Borione, citant comme exemple l’Université euro-méditerranéenne de Fès, qui constitue “l’un des premiers projets labellisés par l’UpM que nous accompagnons”.
*Al Bayane.:
– Pour promouvoir l’économie du pays, le parti du Progrès et du socialisme (PPS) table sur un taux de croissance durable de 6% à l’horizon 2020. L’efficacité économique étant d’abord synonyme de justice sociale, le parti du Livre prône un modèle de développement conciliant efficacité économique et justice sociale. “La justice sociale renforce la cohésion et la paix sociales. Quant à l’efficacité économique, elle ne se mesure pas uniquement par des taux de rentabilité financière mais par l’impact de la croissance sur l’amélioration des conditions de vie de la population”, lit-on en substance dans le programme électoral du PPS. Autrement dit, “l’économie doit être au service de l’humain”.
– La stratégie multidimensionnelle du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme a été largement reconnue au niveau international, a souligné, mercredi à New York, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita. “C’est une stratégie qui a donné des résultats au Maroc et qui a été largement reconnue au niveau international, et l’élection du Maroc à la tête du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) est une manière de s’inspirer de cette expérience et de bénéficier de l’action du Maroc dans ce domaine”, a déclaré à la presse Bourita, à l’issue de la 7ème réunion ministérielle du Forum, qu’il a co-présidée avec le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders.
*L’Économiste.:
– Les projecteurs sont braqués depuis jeudi 22 septembre sur Marrakech qui accueille les Awards publicitaires africains. Pendant trois jours, Marrakech est la capitale africaine de la publicité avec la participation de près de 300 professionnels de la publicité, de la production et des médias. Une vingtaine de pays sont représentés à cette édition. La rencontre, une formidable occasion de networking, offre aux agences la possibilité d’analyser les meilleures idées créatives de leur région et de mettre en avant les spécificités culturelles de la publicité africaine.
– Le ralentissement du crédit au Maroc a pesé à des degrés divers sur les résultats des banques cotées. Les revenus d’intérêts qui représentent de loin la première composante du produit net bancaire ont reculé pour Attijariwafa bank ou encore la BCP. Les établissements qui ont amélioré leur marge d’intérêts le doivent en partie à une réduction non négligeable du coût de la ressource. Les banques sont plus sélectives sur les dépôts à terme dans un contexte où la liquidité du marché est moins tendue.
*L’Opinion.:
– Des acteurs associatifs et experts internationaux ont appelé mercredi les Nations unies, lors d’un séminaire à Genève, à tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur le dossier des déportations massives des familles marocaines d’Algérie en 1975. “Nous souhaitons plaider pour que la vérité soit établie sur les cas de disparition forcée de Marocains expulsés”, a déclaré Boubker Largou, président de l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH), qui a co-initié la rencontre avec l’Association de défense des Marocains expulsés d’Algérie (Adema).
– La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé mercredi l’octroi d’un prêt de 2,5 millions d’euros à Maïsadour Maroc et Maïsadour Agri-Maroc, filiales du Groupe Coopératif Maïsadour, importante coopérative agricole française. Ce financement soutient l’agriculture dans le sud du Maroc et permet de booster la production de fruits et de légumes du groupe Maïsadour dans la région d’Agadir, a précisé la banque européenne dans un communiqué. Ce prêt aidera Maïsadour à développer sa production de fruits et de légumes de qualité au Maroc, et particulièrement dans la région rurale de Souss-Massa dans le sud.
*Libération.:
– Dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST) a arrêté mercredi un élément dangereux affilié à l’organisation “Etat islamique” s’activant dans la commune rurale Moulay Smaïl Moul El Kifane, dans la banlieue de Meknès, convaincu d’implication dans la planification d’attentats terroristes au Maroc. L’enquête a révélé que le mis en cause, qui faisait l’apologie de l’idéologie de Daech, a acquis une vaste expérience dans la confection des explosifs actionnés à distance, a précisé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
– Les opérations sécuritaires menées par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) entre le 1er janvier et le 19 septembre 2016 ont permis la saisie de 80,140 tonnes de haschich, 316 kg de cocaïne et 14,96 kg d’héroïne, ainsi que 617.439 comprimés psychotropes et 476.812 comprimés d’extasy, précise mercredi un communiqué de la DGSN. Ces indicateurs démontrent une hausse très importante des quantités de drogues saisies par rapport à la même période l’année dernière, qui a connu la saisie de 60,498 tonnes de haschich, 121,66 kg de cocaïne, 2,9 kg d’héroïne, 247.647 comprimés psychotropes et 12.505 comprimés d’extasy.
*Al Ahdath Al Maghribia.:
– Le secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser, a qualifié de “mitigé” le bilan du gouvernement, jugeant, lors de la présentation du programme électoral du MP jeudi, que le gouvernement Benkirane a échoué dans plusieurs dossiers, en particulier la mise en œuvre du caractère officiel de l’amazigh et le développement du monde rural.
*Al Ittihad Al Ichtiraki.:
– L’UMT a appelé à un vote sanction contre les partis formant la majorité, lors des élections législatives du 7 octobre. L’information a été officialisée par un communiqué rendu public jeudi suite à une réunion du Conseil national de la centrale syndicale. L’UMT justifie son appel à voter contre Benkirane et sa coalition par les décisions prises par le gouvernement sortant durant son mandat. Il s’agit, entre autres, de ce qu’il considère comme une «offensive» du gouvernement contre la classe laborieuse et ses représentants syndicaux, via notamment le gel du dialogue social.
*Akhbar Al Yaoum.:
– Des données relatives aux charges de subvention de la Caisse de compensation à fin août dernier ont fait état d’une importante baisse attribuée en particulier à la chute des cours mondiaux de pétrole. Les subventions du gaz et du sucre ont coûté 4,71 milliards de DH contre 6,21 milliards de DH au titre de l’exercice 2015 (-24 pc).
– Le président du bureau Ombudsman du Groupe OCP, Larbi El Hilali, a indiqué que la mission de ce bureau de médiation consiste à instruire les dossiers en cas de désaccord entre l’Office et un organisme externe, en particulier les entreprises qui travaillent avec l’OCP estimées à 6.000 entités de différentes tailles. Il a souligné au journal que la résolution des difficultés des PME contribue au développement de l’économie nationale.
*Rissalate Al Oumma.:
– Le programme électoral du parti de l’Union constitutionnelle (UC) pour les législatives du 7 octobre s’est appuyé sur des approches méthodologiques et précises, basées sur de larges consultations avec des experts, des élus, des cadres, des hommes d’affaires et des citoyens pour avoir une vision d’ensemble de la situation actuelle et présenter un diagnostic approprié.
*Assabah.:
– Driss Dahak, secrétaire général du gouvernement, a remis aux ministres le projet de loi portant réorganisation du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) afin de l’étudier et probablement l’approuver lors d’une des deux dernières réunions du Conseil du gouvernement avant les élections législatives, selon des sources du journal. Le projet de loi est décliné en 66 articles et 8 titres, et confère au CNDH le droit d’intervenir d’urgence dans les situations de tension pouvant mener à une violation d’un droit de l’Homme de manière individuelle ou collective, et ce en assurant le rôle de médiation et de conciliation en coordination avec les autorités publiques compétentes.
– De récentes données montrent que le phénomène de l’absentéisme des professeurs coûte à l’État 120 milliards de dirhams annuellement, soit 0,1 pc de PIB, tandis que la moyenne d’absence parmi cette catégorie de fonctionnaires atteint 7,5 pc, ce qui a eu un impact négatif sur le niveau d’accès des jeunes au marché de travail. Le rapport de la commission internationale sur l’éducation publié par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), fait état d’une aggravation du chômage parmi les jeunes, révélant que plus de la moitié de ces chômeurs n’ont pas reçu un niveau suffisant d’enseignement.
*Akhir Saâ.:
– Le secrétaire général du PAM, Ilyas El Omari, a indiqué que la création du parti était “une nécessité historique et objective pour le paysage politique national”, relevant que le PAM constitue une valeur ajoutée pour les courants modernistes. El Omari a affirmé, lors d’une rencontre organisée jeudi à Casablanca par le “mouvement Damir”, que le parti du tracteur vise à consolider l'”axe de la résistance”.
*Bayane Al Yaoum.:
– Le Maroc est “fortement engagé à la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui fera de la conférence de Marrakech la COP de l’action”, a affirmé, mercredi à New York, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar. Le fait de déposer les instruments de ratification de l’Accord de Paris “reflète un ferme engagement du Royaume du Maroc à la mise en œuvre de l’Accord de Paris”, a dit Mezouar, également ministre des Affaires étrangères et de la coopération en marge de la 71è session de l’Assemblée générale des Nations Unies, cité dans un communiqué du Comité de pilotage de la COP22.
*Al Alam.:
– Le secrétaire général du parti Istiqlal, Hamid Chabat, juge que “parler d’une bipolarité est à l’heure actuelle une chose erronée”, indiquant qu’il n’est pas possible de juger les résultats des élections du 7 octobre avant l’heure. Chabat, qui était l’invité de l’émission “Maw’id ma’a al intikhabat” sur 2M mercredi, a souligné que le parti de l’Istiqlal doit créer la surprise le 7 octobre, appelant les médias à faire montre de neutralité et laisser au peuple le choix de voter pour le parti qu’il estime être à la hauteur pour gérer la chose publique.
– A travers son programme électoral pour les législatives du 7 octobre, le parti de l’Istiqlal ambitionne de garantir l’implication effective des jeunes dans le développement, du fait qu’ils constituent le véritable moteur du développement économique et social et la force capable de mettre à exécution les projets de réforme, de changement et de développement des domaines vitaux, à la faveur d’une participation effective dans la production et la garantie des opportunités d’emploi.
*Al Massae.:
– L’hôpital d’enfants Abderrahim El Harouchi de Casablanca a connu un état d’alerte sans précédent après la découverte d’un cas d’enlèvement d’un nouveau-né. Les versions divergent par rapport à cet incident. D’une part, la famille de l’enfant affirme que le nouveau-né a été enlevé dans la maternité où la mère était alitée, d’autre part, l’administration de l’hôpital dit que le nouveau-né a disparu dans le jardin de l’hôpital après la sortie de la maman et de son enfant.
– Le déficit budgétaire a enregistré un allègement de 5 milliards de dirhams (MMDH) à fin août 2016, pour atteindre 29,1 MMDH, contre 34,1 MMDH une année auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l’Économie et des finances. Cette évolution est attribuable principalement à la hausse des dépenses de l’investissement de 15,4%, passant de 34,9 MMDH à fin août 2015 à 40,3 MMDH à fin août 2016, des dépenses de matériel, qui ont augmenté de 8,6% (soit 25,3 MMDH contre 23,3 MMDH) et des intérêts de la dette de 5,7%, explique la TGR qui vient de publier son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’août 2016.