Revue de presse hebdomadaire nationale

Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:
*Le Reporter:
– Ilyas El Omari : « Nous voulons la mise en œuvre de la loi organique des régions ». Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire, le secrétaire général du PAM a formé le vœu de voir « se développer de nouveaux rapports entre l’Etat et les régions dans un cadre de coopération et de partenariat pour dépasser les disparités et permettre aux régions les moins favorisées de bénéficier à leur tour des infrastructures nécessaires qui garantissent une vie honorable à l’ensemble des citoyens ».
– Le ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance Mohamed Louafa a annoncé la fin progressive de l’exploitation des bouteilles de gaz de 3 kg. Il a expliqué que le gouvernement se dirige vers la suppression de cette catégorie de bouteilles au profit des bonbonnes de 12 kg.
*L’Observateur du Maroc et de l’Afrique:
– PPP agricole, un bilan satisfaisant. Depuis son lancement à fin décembre 2015, le total des opérations du PPP autour des terres agricoles de l’Etat a porté sur une superficie de 111.000 ha répartie sur 835 projets attribués. Sur la base des résultats de cette évaluation, le bilan fait état d’investissements engagés de près de 14 milliards de dirhams sur les 15,2 milliards de dirhams prévus à la même date, dégageant ainsi un taux de réalisation de 92%.
– La Caisse de dépôt et de gestion, le Conseil national de l’ordre des notaires du Maroc, la Caisse centrale de garantie (CCG) et le CIH Bank viennent de signer une convention pour la création d’un fonds de garantie pour le financement des notaires. « Damane notaires » verra le jour grâce à une contribution financière, apportée à titre de dotation par la CDG, et qui sera géré et administré par la CCG.
*Le Canard libéré:
– Le ministre de la Santé s’est encore mis à dos les médecins du secteur privé et suscité leur colère. En cause, un enregistrement relayé sur les réseaux sociaux où Louardi appelle clairement les médecins à vider les hôpitaux à partir de 13h pour aller arrondir leurs fins de mois dans le secteur libéral. Drôle de recommandation faite lors d’une prestation devant les militants de son parti. Dans une correspondance conjointement signée par le président du collège de la médecine libérale Saad Agoumi, et le représentant des cliniciens, il est demandé au ministre d’expliciter plus sa pensée par rapport à son propos pour le moins curieux, surtout qu’il avait annoncé sur un plateau de télévision en 2012 la fin du temps partagé aménagé (TPA) qu’il a jugé illégal.
– La Mutuelle agricole marocaine d’assurance (Mamda) a décidé d’anticiper le processus d’indemnisation qui devrait bénéficier à près de 24.000 agriculteurs. Ces derniers devraient recevoir une première tranche du paiement portant sur une superficie globale assurée de plus de 524.000 ha. Les chèques au titre de cette première tranche vont être signés par la Mamda à partir de ce mois de juin au lieu de juillet.
*Le Temps:
– En raison des multiples évolutions qu’a connues le secteur mutualiste, le ministère de l’Emploi et des affaires sociales a décidé de prendre à bras le corps le projet de réforme des mutuelles. En matière de gouvernance, le projet privilégie une gestion collégiale à travers trois membres gérants qui seront nommés par le Conseil d’administration et devront rendre des comptes à l’assemblée générale. Le secteur devra être aussi doté de chartes de bonne conduite pour prévenir les conflits d’intérêts. Ces chartes seront assorties d’indicateurs précis et vérifiables.
– « Votre argent m’intéresse mais pas votre vote », semble dire le gouvernement Benkirane aux 4,5 millions de nos compatriotes qui sont expatriés aux quatre coins de la planète. Ces MRE sont en effet bien traités économiquement mais mal servis politiquement. Et cette dichotomie ne semble curieusement pas gêner outre mesure les décideurs dans les partis politiques, au Parlement, dans les ministères et au sein des administrations publiques.
*Maroc Hebdo:
– A peine intégrée dans la précédente mouture du Code pénal réformé, la criminalisation de l’enrichissement illicite est réduite à sa simple expression dans la version qui sera soumise au Parlement. Machine arrière. Désormais, les coupables paieront de leur butin mal acquis, mais pas de leur liberté. Le conseil de gouvernement du jeudi 9 juin a mis la dernière touche à son projet de loi. Il n’y aura pas de peine de prison pour les cas de détournement d’argent public ou des biens d’autrui dans un cadre associatif.
– Une forte interpellation! Elle est frontale et elle se place au cœur du débat national en ce milieu de l’année 2016. C’est ainsi qu’il faut appréhender le mémorandum remis, début juin, au chef du gouvernement par le wali de Bank Al-Maghrib. Un texte élaboré avec la CGEM et le Groupement professionnel des banques du Maroc. Une évaluation des quatre ans et demi de ce cabinet investi en janvier 2012. Un gros pavé avait déjà été lancé, le 22 mars 2016, à l’issue du conseil de la banque centrale, avec l’annonce d’un médiocre taux de prévision de croissance de 1 pc pour 2016.
*Challenge:
– La situation de la balance commerciale du Maroc constitue un enjeu stratégique et participe à l’équilibre des finances publiques par la production de richesses et les emplois qu’elle induit. Le secteur des exportations est un moteur puissant dans cette équation. Une carence en stratégie nuisible aux activités d’exportation doit prendre la mesure de cette nouvelle donne. Le gouvernement a mis en œuvre une stratégie concertée pour le développement et la promotion des exportations « Maroc Export Plus ».
– L’Observatoire marocain des petites et moyennes entreprises est en marche. Ce nouvel organe a tenu, en début de semaine, la première réunion de son conseil d’administration. Sa principale mission: permettre de répondre plus efficacement à la problématique de la TPME marocaine. « L’observatoire ne peut pas répondre à toutes les problématiques de la TPME. Mais, il va nous permettre de voir là où nous en sommes », a souligné Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib.
*La Vie Eco:
– L’automatisation du processus de contrôle fiscal, entamée en début d’année par la Direction générale des impôts (DGI) grâce à son nouveau système d’analyse risque, n’a pas tardé à porter ses fruits. Le nombre des missions de vérification et le montant des recettes sont en forte hausse à fin avril. D’ici la fin de l’année, la DGI compte doubler ses contrôles et ses recettes par rapport à 2015, soit entre 3.000 et 4.000 opérations et plus de 16 milliards de DH.
– Les Comptes spéciaux du Trésor ont enregistré 108 milliards de DH d’excédent à fin 2015. En pôle position: le fonds de remploi domanial avec un excédent de plus de 16 milliards de DH. Ces fonds regorgent de ressources inexploitées au moment où l’économie a besoin plus que jamais du soutien de l’Etat.