Revue de presse hebdomadaire nationale

Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :
*Finances News Hebdo.:
– Le marché interbancaire en surliquidité. C’est un petit évènement assez inédit dans le monde de la finance au Maroc pour ne pas être signalé: pour la première fois depuis 2007, le déficit de liquidité bancaire est résorbé et le marché interbancaire est repassé en situation de surliquidité. Conséquences: entre le 31 mars et le 6 avril 2016, la Banque centrale n’a injecté que 9 milliards de dirhams pour des opérations de prêts garantis dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME. Bank Al Maghrib n’a injecté aucune avance à 7 jours au cours de la semaine écoulée.
– Au cours de la dernière décennie, les exportations du Maroc vers l’Afrique de l’Ouest n’ont pas cessé de progresser. Ces résultats probants sont à relier aux efforts de promotion déployés par le Royaume et à la compétitivité des opérateurs nationaux dans cette partie de l’Afrique comptant plus de 300 millions de consommateurs. Toutefois, plusieurs contraintes pénalisent la fluidité des échanges commerciaux entre le Maroc et les pays d’Afrique de l’Ouest. D’où l’opportunité de mettre en place un large accord préférentiel permettant de donner une dimension autrement plus importante aux échanges avec cette partie de l’Afrique.
*La Vie Eco.:
– AMO: le premier déficit de la CNOPS dès 2016. La dernière étude actuarielle réalisée par l’Agence nationale de l’assurance maladie obligatoire n’est pas rassurante. Selon ses conclusions, le gestionnaire de l’AMO des fonctionnaires pourrait enregistrer son premier déficit cette année, notamment en raison de l’arrivée de nouvelles populations d’assurés et de la prise en charge des médicaments coûteux dans le cadre du tiers payant. Les chiffres de l’année 2015 de la Caisse reflètent une situation déjà fragile. Les cotisations augmentent toujours, mais beaucoup moins vite que les prestations. Les affections longues et coûteuses, les soins dentaires et la dépense médicaments sont les trois postes à surveiller en attendant la réforme du régime.
– L’année 2016 sera difficile pour les industriels des matériaux de construction. Après un rebond des ventes en début d’année suite au retard des pluies, l’activité a ralenti progressivement et les professionnels rapportent un calme plat en avril. Au-delà des conditions climatiques, les défaillances des clients poussent les fabricants à lever le pied sur les prises de commandes. Ils n’hésitent pas non plus à baisser les prix.
* La Dépêche du Maroc.:
– Ayman Cheikh Lahlou, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), a affirmé que depuis 2013, la moyenne d’investissement annuelle du secteur pharmaceutique a franchi la barre des 700 millions de dirhams par an. En matière de contribution fiscale, il a souligné que ce secteur s’est acquitté de 416,56 millions de dirhams en 2014, dont une part de 86 pc a été versée par les opérateurs nationaux, représentés au niveau de l’AMIP.
– Dans la région de la Méditerranée orientale, le diabète est la cause de plus de 12.000 décès par an et à l’origine de 32.000 décès additionnels, attribuables aux complications dues au niveau élevé de glucose dans le sang, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé. La plupart des cas de diabète dans le Royaume sont en grande partie causés à la fois par une mauvaise alimentation et le manque d’activité physique. Au Maroc, on estime que 55,1 pc de la population marocaine est en surpoids et 21,7 pc sont obèses. Selon les chiffres du ministre de la Santé El Houssaine Louardi, environ deux millions de Marocains âgés de plus de 21 ans sont diabétiques.
*Challenge.:
– La commission mixte TPME composée de Bank Al Maghrib, de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), de Maroc PME et de la Caisse centrale de garantie (CCG) vient de lancer les comités régionaux des TPME. Ces derniers auront pour objet d’offrir à ces institutionnels un cadre commun à la réflexion sur les actions à engager pour améliorer l’accès au financement des entreprises. Aussi, ils serviront d’une part à recueillir et remonter les attentes et les problématiques de la TPME et, d’autre part, à participer à la concrétisation des actions convenues pour l’amélioration de l’accès au financement.
– Le projet de loi sur l’Organisation judiciaire du Royaume, actuellement en discussion au parlement, introduit une nouveauté de taille: l'”opinion dissidente du juge”. Méconnue jusqu’à présent par le droit marocain, cette notion, enracinée dans la pratique judiciaire des pays de Common Law, en particulier les Etats-Unis et le Royaume-Uni donne la possibilité au juge qui n’est pas d’accord avec ses collègues sur la décision retenue, de rendre publique son opinion dissidente.
*Le Reporter.:
– En accueillant un nouveau mégaprojet de l’industrie automobile, le Maroc affirme son leadership à l’échelle du continent africain en tant que pôle de stabilité et de prospérité. De l’avis de plusieurs experts internationaux, il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’image de marque du Royaume, devenu en quelques années un pays d’accueil de projets industriels parmi les plus ambitieux. En effet, avec le lancement du projet “Ecosystème Renault”, le Maroc conforte sa place comme une terre favorable à l’investissement à l’échelle africaine en offrant les conditions-cadre idéales à cet effet, des infrastructures de haut niveau et une main d’œuvre hautement qualifiée.
– Finalement, c’est la raison qui l’a emporté. Le tsunami qui a failli faire chavirer le navire de la coalition gouvernementale ne l’a en fait qu’éclaboussée. Il a fallu une rencontre au domicile du leader du PJD, Abdelilah Benkirane, en présence de leaders du RNI, du PPS et du MP, pour passer l’éponge et remettre à l’heure les pendules de la coalition de la majorité, laissant loin derrière les retombées de ce qu’on a qualifié communément de “crise Boussaid”.
*L’Observateur du Maroc et d’Afrique.:
– Faire la politique autrement. C’est ce que revendiquent le Forum de la citoyenneté, Anfass et Tizi. Tous ces mouvements alternatifs veulent marquer la différence, chacun à sa façon. La scène politique bouillonne. S’il est vrai que les acteurs en place sont plutôt obsédés par les échéances électorales à venir, d’autres acteurs, discrets ou tout au moins peu exposés, débattent et aspirent à une autre façon de faire de la politique. “Pour être plus utile à la communauté”, lancent-ils.
– Changement climatique, cybercriminalité et terrorisme, autant de nouveaux risques qui bouleversent l’industrie de l’assurance. Comment y faire face? Tel était le thème central du 3ème Rendez-vous de l’assurance de Casablanca. Ce rendez-vous est devenu un événement incontournable sur la scène africaine. C’est par ces mots que Hassan Mohamed Bensaleh a lancé l’édition 2016 qui a connu la participation de 800 professionnels du secteur, dont une forte délégation ivoirienne, invité d’honneur de cette année.
*Le Temps.:
– C’est une grande déconvenue qu’ont essuyée les dirigeants algériens, lors de la visite du Premier ministre français, Manuel Valls, la semaine dernière en Algérie. Espérant arracher une concession de la France sur leur dossier de prédilection, le Sahara, les dirigeants algériens ont ressenti amèrement les déclarations de Valls, et encore plus leurs affidés du polisario. Ferme et réaliste, le chef du gouvernement français a réitéré la position de Paris sur ce dossier et s’y est maintenu. Les responsables algériens ont essayé de faire fléchir la posture politique du gouvernement français en faisant miroiter des contrats juteux, faramineux, pour les entreprises françaises. Mais rien n’y fait !
– Réhabilitation des zones industrielles, amélioration des conditions d’installation des entreprises, simplification des procédures de création ou d’investissement et lancement de la première étude au Maroc relative à la période post-création d’entreprises créées via le Centre régional d’investissement de Casablanca. Tels sont les principaux chantiers sur lesquels ont planché les décideurs casablancais, et à leur tête le wali Khalid Safir. La première réunion de la commission régionale de l’amélioration de l’environnement des affaires, tenue récemment, a permis d’étudier et de décliner le plan d’action 2016.
*Maroc Hebdo.:
– La loi pouvant encadrer la grève en conformité avec la Constitution est attendue depuis longtemps. A moins que le texte, qui est actuellement au Secrétariat général du gouvernement, ne sorte au grand jour lors du prochain Conseil des ministres. Pour l’instant, les syndicats n’ont pas trouvé utile de donner leur réponse au projet de loi sur la grève au gouvernement, estimant que le plus important est de créer les conditions les plus favorables pour que les syndicats puissent exercer leurs libertés syndicales.
– Après l’attribution des premiers marchés relatifs aux différents aspects de l’organisation de la COP22, c’est la preuve irréfutable que le comité de pilotage de la COP22 est sur la bonne voie, avance bien sur le calendrier initial et rassure davantage ses partenaires étrangers: l’UE, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) se sont engagés, noir sur blanc, à débloquer des aides financières en appui à la COP22, prévue du 7 au 18 novembre prochain à Marrakech.
*La Nouvelle Tribune.:
– La Chambre des conseillers vient d’adopter à l’unanimité le projet de loi n 94-12 relatif aux bâtiments menaçant ruine et à l’organisation des opérations de rénovation urbaine, et ce après son adoption à l’unanimité par la commission de l’intérieur. Ce texte comprend des nouveautés, notamment la détermination du rôle de l’ensemble des acteurs et leurs responsabilités, la création d’une Agence nationale de rénovation urbaine et de réhabilitation des bâtiments menaçant ruine et la garantie de logement provisoire et de relogement des occupants des bâtiments menaçant ruine le cas échéant.
– Casablanca a abrité récemment le 1er séminaire autour de la “ville intelligente”. A l’heure où la capitale économique doit relever de grands défis en termes de gestion urbanistique et démographique, cette initiative du cluster E-Madina est salutaire. La mission de cette nouvelle structure est de créer et de développer un écosystème “smart city” pour faire émerger des initiatives de transformation de la ville en utilisant les technologies numériques et les ressources matérielles et immatérielles disponibles.