Réponse de la RAM à la critique constructive: Représailles à saveur de vengeance

La décision d’un responsable de la RAM d’interdire au membre de l’AMDH à Agadir Driss Moubarik de na pas prendre l’avion et de ne pas voyager ne doit pas passer inaperçue.
Il s’agit là, en réalité, d’une action dépourvue de tout respect et qui démontre un manque d’ouverture et de compréhension de la part des dirigeants de la compagnie marocaine face aux remarques et observations faites par un homme des médiats qui a rempli totalement ses fonctions en choisissant de ne pas se taire et en exerçant entièrement son droit de libre expression.
Or, la RAM, qui connaît des problèmes et des difficultés allant de pire en pis, comme en témoigne une panoplie de passagers, fait la sourde oreille et voit les choses d’un mauvais œil faisant non pas ce qu’on attendait, mais la plus faible et la plus vilaine des solutions : la discrimination.
En fait, au sein de ses services, la compagnie aérienne marocaine doit avoir des spécialistes qui auront la mission d’écouter, de recueillir les remarques des usagers, de corriger, de réparer, d’innover. Mais, c’est probablement des prestations que ses dirigeants ne connaissent pas puisqu’ils optent pour la politique d’étouffer les bonnes lumières pour ne vivre que dans l’obscurité totale.
La situation de la RAM, aujourd’hui, est tellement critique et catastrophique qu’il paraît clairement comment ses responsables sont dans l’incapacité d’accepter à la rigueur les bons conseils des autres.
A un militant des droits de l’homme on interdit de prendre l’avion et c’est une action nulle et non avenue dans un pays qui se veut démocratique et qui veille à l’instauration les valeurs de citoyenneté et d’ouverture sur l’autre.
Jamal Khayr Eddine