Après un long blocage, les tractations pour la formation d’un gouvernement au Maroc  avancent à grands pas. La reconduction de l’ancienne majorité semble l’emporter. Et dire que c’est l’option la plus évidente dès le depart.

Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a annoncé mercredi avoir reçu une offre du chef du gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane.
M. Akhannouch, qui s’adressait à la presse à l’issue de sa réunion avec M. Benkirane, a souligné qu’il allait examiner cette offre avec ses partenaires, le Mouvement populaire (MP) et l’Union constitutionnelle (UC), dans la perspective de la poursuite de ces concertations “dans les deux prochains jours”.

Pour sa part, le SG du MP, Mohand Laenser, a déclaré avoir reçu la même offer  consistant en une proposition de formation du nouveau gouvernement sur la base de la majorité en vigueur avant les élections du 7 octobre 2016.
Cette offre “est acceptable en principe”, a-t-il affirmé.
“Les choses peuvent évoluer sur la base de cette idée si l’on tient compte de la majorité numérique à laquelle une telle alliance aboutirait”, a-t-il précisé, ajoutant qu’il s’agit de savoir si “cette majorité est confortable ou pas”.
Les discussions sur la structure du gouvernement auront lieu au cours des deux prochains jours ou en début de semaine prochaine.
Dans un communiqué, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a souligné sa détermination à continuer à “prendre les initiatives nécessaires dans le but de parvenir à une majorité parlementaire ouvrant la voie à la formation du gouvernement dans les plus brefs délais, comme l’exigent la conjoncture et les intérêts suprême de la Nation et du peuple, tout en gardant à l’esprit les critères d’homogénéité, d’efficacité et de compétence”.