Le prix Goncourt, la plus prestigieuse distinction de la littérature francophone, a été attribué mardi à l’écrivain français Mathias Enard pour son roman « Boussole », paru aux éditions Actes Sud.
L’écrivain, qui a déjà remporté le Goncourt des lycéens en 2010 et le prix Inter en 2009, évoque dans son livre l’Orient, un univers qui le fascine, à travers l’histoire d’une insomnie, celle d’un jeune musicologue viennois hanté par ses souvenirs de cette région du monde, ont indiqué les médias de l’Hexagone. Mathias Enard succède à Lydie Salvayre, récompensée pour « Pas pleurer », (Seuil) en 2014.
Les trois autres finalistes du Goncourt, dévoilés récemment au musée du Bardo à Tunis, étaient Hédi Kaddour et son roman « Les prépondérants » (Gallimard), Tobie Nathan pour « Ce pays qui te ressemble » (Stock) » et Nathalie Azoulai, la seule femme du groupe, avec « Titus n’aimait pas Bérénice » (POL).
Par ailleurs, l’écrivaine, scénariste et réalisatrice française Delphine de Vigan a remporté le prix Renaudot 2015 pour son livre « D’après une histoire vraie » (Jean-Claude Lattès).
Le Renaudot de l’essai a été attribué à Didier Blonde pour « Leïlah Mahi 1932 » (Gallimard) et celui du poche à la poétesse d’origine libanaise Vénus Khoury-Ghata