Littérature: Kaddour et Sansal lauréats ex-aequo du Grand Prix de l’Académie française

Pour son centenaire, l’Académie française vient d’attribuer le Grand Prix du roman à deux auteurs maghrébins.
L’écrivain algérien, Boualem Sansal et l’écrivain tunisien, Hédi Kaddour se partagent le Grand Prix du roman, 1er grand prix littéraire de la saison de l’Académie française avec respectivement 2084 et Les Prépondérants (publiés tous deux chez Gallimard).
Avec son nouvel opus, 2084, l’un des grands succès de librairie de cette rentrée, Boualem Sansal livre une parabole cauchemardesque sur l’instrumentalisation politique de l’islam.
L’action du roman de Hédi Kaddour, Les Prépondérants se situe dans les années 1920, et principalement dans le protectorat du Maghreb (prémices de la décolonisation, montée des périls en Europe…), le tout dans un style qui brasse les genres littéraires – roman d’aventures, d’amour, de formation, comédie de mœurs…
C’est la troisième fois de son histoire que l’Académie française décerne un ex-aequo.
En 2014, le Grand prix du roman de l’Académie française a été attribué au jeune écrivain français Adrien Bosc pour son œuvre Constellation où il raconte le crash d’un avion d’Air France en 1949, où périt notamment l’amant d’Edith Piaf.
L’Académie française célébrera cet automne le centenaire de son Grand Prix du roman, créé en 1914 et décerné pour la première fois en 1915.