Ce sont des élus et des hommes politiques qui ont vu leur étoile monter allègrement profitant d’une conjoncture politique, nationale ou régionale, exceptionnelle, mais qui ont subi des revers qui ont concouru à les liquider politiquement.
Certains populaires, d’autres populistes, Machahid.info s’arrête sur certains noms dont leurs nouvelles vies après leur mort politique suscitent la curiosité publique.
Hamid Chabat
L’ancien secrétaire général du parti de l’Istiqlal, connu pour ses propos étonnants et sa gestion populiste du parti, jouissait d’une personnalité (politique) hors-norme.
L’Istiqlal qui a dominé la scène politique pendant des décennies n’est plus que l’ombre de lui-même et s’est transformé en une entité sans âme notamment sous l’ère Chabat, s’accordent à dire plusieurs observateurs.
Hamid Chabat n’a pas réussi a remporté un deuxième mandat à la tête du parti de la balance et s’est incliné face à Nizar Baraka qui a raflé la majorité des voix et l’a poussé à sortir par la petite porte.
Chabat a perdu également la bataille de la présidence de la région Fès-Meknès et l’emprise sur l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM). Autant de revers qui ont précipité son éclipse et sa disparition des paysages politique et syndicale.
Tarik Kabbaj
L’homme qui était aux devants de la scène politique d’Agadir et qui a été élu deux fois maire de la ville, s’était engagé aux côtés de feu Ahmed Zaïdi dans le projet visant à créer un nouveau parti politique.
L’ancien pôle usfpéiste dans les années 90, a été gommé politiquement après le tsunami du PJD lors des élections communales et n’est plus cette valeur sûre du paysage politique régional et national.
Mohamed Lgahs
Un homme qui a grimpé les échelles rapidement et a brillé dans plusieurs domaines, notamment en matière de débats politique et intellectuel.
Enrôlé par El Yazghi pour diriger « Libération », Lgahs sera chargé du portefeuille de la Jeunesse et du Sport sous le gouvernement El Youssfi.
En 2006, il claque la porte de « Libération » et ses relations avec El Yazghi se détériorent au point qu’il présente sa démission du bureau politique de l’USFP. Depuis, l’homme n’a pas fait d’apparition sur la scène politique et se contente de mener quelques actions sociales.