Le tir de missile nord-coréen suscite l’inquiétude

La Corée du Nord a confirmé lundi avoir procédé avec succès à un tir de missile balistique de moyenne à longue portée d’un nouveau type, provoquant l’inquiétude de la communauté internationale face aux progrès accomplis par le régime de Kim Jong-un dans ce domaine.
Cet essai, effectué en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, est le premier auquel procède le gouvernement nord-coréen depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche et apparaît comme un défi diplomatique lancé au nouveau président américain.
L’agence officielle nord-coréenne KCNA a indiqué que Kim Jong-un avait personnellement supervisé l’essai du missile Pukguksong-2, nouveau type d’arme stratégique qui serait capable de transporter une tête nucléaire.
Les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont demandé des consultations d’urgence au Conseil de sécurité de l’Onu, avec une réunion prévue dans la journée de lundi, a indiqué un responsable de la mission américaine aux Nations unies.
Le Japon a indiqué que de nouvelles sanctions pourraient être examinées contre la Corée du Nord et Tokyo a appelé la Chine à jouer un rôle « constructif ».
Pékin, principal allié et partenaire commercial de la Corée du Nord, a exprimé son opposition à ce nouvel essai conduit par le régime ermite de Pyongyang tout en réfutant pouvoir faire plus pour contrôler le gouvernement nord-coréen comme le demandent les Etats-Unis et leurs alliés.
Le ministère russe des Affaires étrangères a, lui, fait part de son inquiétude face à cette nouvelle infraction aux règles internationales commises par le gouvernement nord-coréen.
La Corée du Nord a mené jusqu’à présent cinq essais nucléaires, dont deux en 2016, et affirme être en mesure de miniaturiser une arme nucléaire pour qu’elle puisse équiper un missile bien que cette affirmation n’ait jamais pu être vérifiée d’une manière indépendante.