Le pétrole en baisse à New York et en légère hausse à Londres

Les cours du pétrole rebondissaient légèrement lundi lors des échanges européens, les investisseurs restant toutefois prudents dans un marché toujours lesté par une offre excédentaire.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 48,13 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en progression de 14 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” (WTI) pour la même échéance prenait 20 cents à 44,80 dollars.
“Le prix sur le baril de brut restait faible ce matin alors que les signes de ralentissement de la demande sont toujours présents”, notait un analyste.
Selon lui, la prévision d’un hiver doux en Europe et en Amérique du Nord constituent des signes supplémentaires que l’excès d’offre d’or noir sur le marché n’est pas prêt de se résorber.
Même si la chute des prix du brut a été temporairement enrayée en fin de semaine dernière par le regain d’optimisme sur les marchés boursiers et par la nouvelle baisse du taux directeur de la banque centrale chinoise, les fondamentaux du marché demeurent baissiers, estimaient également des analystes.
Comme l’ont démontré les statistiques hebdomadaires du département américain de l’Energie (DoE) sur les stocks américains de brut, “le fait demeure que les Etats-Unis sont très bien pourvus en pétrole”, ajoutaient-ils.
De leur côté, d’autres analystes jugeaient que la seule chose empêchant les prix de poursuivre leur déclin malgré la surabondance d’offre étaient les perspectives à plus long terme, et notamment celles d’une réduction des investissements dans l’industrie pétrolière.