« L’amitié étroite et séculaire entre les deux nations balise la voie à l’intensification des échanges commerciaux », ont souligné l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Rachad Bouhlal, et le congressman US, Hank Johnson, en se félicitant du partenariat d’exception unissant Rabat et Washington.
Les deux hommes ont fait cette déclaration dans une contribution co-signée et publiée mardi dans la Gazette du Congrès US « The Hill », à l’occasion de la tenue dans la ville d’Atlanta (Etat de Géorgie), de la 2ème édition du Forum annuel USA-Maroc pour le commerce et l’investissement. lIls notent que « l’amitié constitue le fondement d’un partenariat commercial solide, un constat qui reflète la qualité et l’intensité des relations commerciales entre le Maroc et les Etats-Unis, d’une part, et entre le Royaume et l’Etat de Géorgie.
Plus de 100 compagnies américaines représentant des secteurs industriels variés se sont installées au Maroc, se réjouissent-ils, citant notamment les multinationales Cargill, Microsoft, General Dynamics, Boeing, CitiGroup, et Jacobs, tout en précisant que depuis 2006, les exportations US vers le Maroc ont augmenté de 151 pc, alors que les exportations marocaines vers les Etats-Unis ont pris une trajectoire ascendante à hauteur de 90 pc.
Dans la même veine, on rappelle aussi que la première usine de la compagnie Coca Cola a été montée à Tanger en 1947, notant que pas moins de 70.000 emplois sont associés avec la présence dans le Royaume de cette multinationale US.
L’Etat de Géorgie, à lui seul, se positionne en tant que 7è exportateur US vers le Maroc à hauteur de 88 millions de dollars par an, depuis 2010, à travers des compagnies telles que AGCO, Gerogia-Pacific et Newell Rubbermaid, notent-ils.
« Ces liens commerciaux forts datent de la création des Etats-Unis eux mêmes », relève-t-on de même source, en expliquant que « le Traité d’amitié et de commerce conclu entre le Maroc et les Etats-Unis en 1786 demeure en vigueur jusqu’à nos jours, et constitue de ce fait le plus ancien traité ininterrompu de l’histoire de l’Amérique ».
Rabat et Washington, qui sont liés par un accord de libre-échange, l’unique en son genre dans le continent africain, ont vu leurs relations se raffermir davantage à travers l’approbation par le Conseil d’administration du Millennium Challenge Corporation (MCC) d’un deuxième Compact en faveur du Maroc d’une valeur de 450 millions de dollars. Le premier compact accordé au Royaume en 2007, d’une valeur de 697,5 millions de dollars, fut un palier jamais atteint auparavant.
Le diplomate marocain et le congressman US, qui s’était rendu au Maroc dans le cadre de la visite d’une importante délégation de l’institution législative US, rappellent que « sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président Barack Obama, le Maroc est devenu le premier pays arabe et africain à conclure un Dialogue stratégique avec Washington », relevant que Rabat oeuvre avec les Etats-Unis et la communauté internationale sur des questions clés, notamment en matière de lutte contre l’extrémisme violent, la racisme et le trafic des êtres humains, ainsi que le changement climatique.
Le Forum d’Atlanta « constitue à juste titre un excellent exemple de la volonté des deux alliés politiques d’approfondir davantage leurs relations dans les domaines économiques et commerciaux, domaines qui ont une incidence directe sur les peuples des deux pays », font-ils observer.
Des représentants des gouvernements des Etats-Unis et du Maroc et des chefs d’entreprises des deux pays se donnent rendez-vous le 13 octobre à Atlanta, dans le cadre de la 2ème édition du Forum annuel USA-Maroc pour le commerce et l’investissement, en vue d’explorer de nouvelles pistes de coopération dans ces domaines.
Le US-Morocco Trade and Investment Forum, qui s’inscrit dans le cadre du Dialogue Stratégique Maroc/Etats-Unis, vise à promouvoir les liens commerciaux entre les deux pays en explorant les nombreuses opportunités commerciales qu’offrent le Royaume et les entreprises marocaines fortement présentes sur le continent africain.
Ce conclave se penchera sur des secteurs aussi variés que l’énergie, l’aéronautique et l’industrie automobile, l’industrie agro-alimentaire et la gestion des ressources en eau, outre les secteurs bancaire et financier, rappelle-t-on.(