Le développement des Provinces du Sud souligné à l’ONU

Le développement des Provinces du Sud souligné à l’ONU
Le succès du modèle marocain de développement politique et socio-économique appliqué dans les provinces du Sud a été mis en avant, lundi à New York, par plusieurs pétitionnaires des provinces du Sud.
Le Maroc a mis en place un modèle de développement socio-économique ambitieux et sans précédent dans le cadre de la régionalisation avancée au service de la population des provinces du Sud, ont indiqué les pétitionnaires sahraouis, qui intervenaient devant la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU, mettant en exergue les valeurs de démocratie, d’ouverture et de respect des droits humains dont le Royaume s’est pleinement imprégné au cours de ces dernières années.
A ce propos, Shibata Mrabih Rabou, acteur associatif, a fait savoir que le développement des provinces du Sud a été toujours “une priorité majeure” pour le Maroc, rappelant qu’à ce titre, la région vient de bénéficier d’un plan d’investissement de 140 milliards de dirhams sur dix ans, qui permettra entre autres de créer 120.000 emplois.
M. Mrabih Rabou a indiqué que le Maroc, depuis la libération de ces provinces du joug du colonialisme espagnol, a “investi beaucoup plus de fonds dans les régions du sud qu’il en a reçus”, notant que les accords signés entre le Maroc et ses partenaires internationaux ont toujours visé l’intérêt des Sahraouis, en consultation avec leurs représentants et la société civile.
De son côté, Maghlaha Dlimi, membre de la Coordination des droits de l’Homme à Dakhla, a fait observer que le Maroc “demeure un exemple à suivre” dans la région grâce à ses choix démocratiques irréversibles, affirmant que le Royaume, qui “n’a rien à cacher”, a toujours été réceptif aux demandes de visites des instances onusiennes et des ONG souhaitant s’enquérir librement de la situation des droits de l’Homme, et ce contrairement aux voisins algériens qui persistent encore dans leur refus de donner accès à ces organisations dans les camps de Tindouf.
La pétitionnaire, qui a passé plusieurs années dans ces camps au sud-ouest de l’Algérie, s’est félicitée des réformes politiques historiques lancées par le Maroc pour promouvoir les droits de l’Homme, non seulement dans les provinces du Sud mais dans l’ensemble du pays, soulignant, à cet égard, le rôle de l’Instance Equité et Réconciliation (IER), premier cadre de réconciliation nationale dans la région, qui a permis aux Marocains de tourner la page des violations passées des droits de l’Homme.
Pour sa part, Rakiya Eddarhem, parlementaire, a évoqué les dernières élections communales et régionales qui se sont déroulées dans un climat offrant toutes les garanties de liberté et de transparence dans le pays, faisant remarquer que le taux de participation élevé dans le Sahara marocain constitue un nouveau signe du dynamisme et de la mobilisation des Sahraouis et de leur détermination à faire partie du processus de démocratisation initié dans le pays.
Ce taux de participation, qui a atteint plus que 65 pc dans les provinces du Sud, constitue également un message politique clair et sans équivoque et un référendum confirmatif en faveur de l’unité nationale, du choix de la régionalisation élargie et du processus de réforme dans lequel le Maroc s’est résolument engagé, a-t-elle conclu.