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Culture
Home›A la une›“Le Chant des hommes”, un film qui donne corps au drame des migrants

“Le Chant des hommes”, un film qui donne corps au drame des migrants

20 décembre 2015
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L’idée du film a germé en 2008, après l’organisation d’une grève de la faim collective dans une église par des sans-papiers en Belgique. Sept ans plus tard, elle trouve une nouvelle dimension.

Le dernier long métrage de Bénédicte Liénard et Mary Jiménez, “Le Chant des hommes”, présenté vendredi 11 décembre dans la section “coup de coeur” de la 15e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), se heurte de plein fouet à la triste actualité de ces derniers mois. Celle des millions de migrants fuyant la guerre et contraints de se réfugier en Europe.

Dans le film, ils s’appellent Moktar, Najat, Joseph, Kader ou Esma, ont fui la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Congo, le Niger ou le Maroc. Ensemble, ils décident d’occuper une église et d’entamer une grève de la faim pour tenter de faire entendre leur voix et d’obtenir leur papiers.

Les deux réalisatrices, davantage tournées vers le documentaire, ont cette fois-ci voulu passer par la fiction pour tenter de creuser en profondeur cette thématique. “Nous avons choisi la fiction car, à un moment donné, dans le format documentaire, on entend des histoires qui relèvent trop de l’intimité, du secret”, nous explique Bénédicte Liénard. “Mais le terrain de la fiction se nourrit sans aucun doute de l’expérience documentaire”.

“Corps et âme”

Proches des mouvements et associations de migrants en Belgique, les deux réalisatrices ont donné corps au drame vécu par ces personnes, et surtout un visage et une histoire à ces migrants, qui n’existent souvent qu’en chiffres dans les médias. “Nos personnages sont très incarnés, nourris d’expériences vécues”, ajoute Mme Liénard.

“Le chant des hommes”, c’est aussi une réflexion sur la sacralité de la vie, qui trouve un écho particulier entre les quatre murs de l’église dans laquelle vit ce groupe hétéroclite de personnes aux cultures, religions et histoires différentes, accueillies par un prêtre. “Toute vie humaine est sacrée. Ces hommes et femmes portent dieu en eux, et chacun va voir la divinité et l’humanité en l’Autre”, explique Mary Jiménez. Se crée alors une vraie communauté, où les liens et les tensions se forment jour après jour, entre trahisons et amitiés.

Le tournage lui-même a été une aventure communautaire éprouvante pour les acteurs, qu’ils soient professionnels ou non professionnels. Tous ont été soumis à un régime alimentaire et sportif strict pour perdre du poids. Le personnage de Kader, campé par l’acteur marocain Assaad Bouab, qui tient la tête d’affiche avec l’actrice allemande d’origine iranienne Maryam Zaree (Esma), a perdu jusqu’à 11 kilos pour le besoin du tournage. “Cela a été une expérience difficile, j’ai eu quelques soucis de santé, mais j’ai tenu jusqu’au bout”, nous confie l’acteur, qui explique avoir vécu ce tournage “corps et âme”.

Une incarnation qui ira jusqu’au dénuement total d’Esma, dans une scène forte où elle interrompt, avec Kader, une conférence afin de faire entendre leurs revendications. “Nous avons fait cette scène à la fin du tournage, les acteurs étaient mûrs. Maryam avait travaillé dur pour perdre suffisamment de poids. Son corps nu et amaigri, montré en public, est le symbole-même de la souffrance”, explique Mme Jiménez.

“Le Chant des hommes” est finalement une épreuve de force cinématographique à l’image de celle vécue chaque jour par les sans-papiers. “Le film pourra aider à comprendre ce que vivent les migrants en Europe aujourd’hui, qui risquent d’être encore plus réprimés et stigmatisés”, conclut la réalisatrice. “Il y a du cinéma pour faire rêver, et du cinéma pour faire penser. ‘Le Chant des hommes’ se situe à ce niveau-là”.

HuffPost Maroc  |  Par Anaïs Lefébure

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