L’artiste peintre Mohammed Assalmi expose une sélection de ses œuvres sur les cimaises du complexe culturel Al Houria de Fès (28-31 octobre), dans le cadre de la 9-ème édition du Festival international de la danse expressive.
Les toiles exposées sont l’expression d’un travail minimaliste et d’une palette où la couleur ocre domine pour donner un éclat lumineux à la totalité de l’oeuvre.
Utilisant tant la peinture à l’huile que l’acrylique, dans laquelle s’intègrent parfois d’autres matières, le peintre Assalmi laisse libre cours à sa sensibilité intérieure, donnant naissance à des oeuvres qui révèlent, de par leur originalité, la vocation picturale d’un peintre adoptant le courant réaliste dans le domaine de l’art plastique.
Pour l’artiste, les tableaux « marquent tout simplement un souvenir, une histoire, une aptitude ou un état d’un être à représenter et reformer plastiquement ».
Selon le critique d’art Abdellah Cheikh, la peinture de Mohammed Assalmi est un carrefour polyforme qui se présente comme un musée imaginaire et une voix du silence.
Le peintre, a-t-il ajouté, travaille sur l’univers de la beauté apparente, de l’esprit, et de l’art, par un chemin enrichi, d’une expérience singulière continuellement remise en cause et des contemplations puisées dans une réflexion évolutive.
Professeur d’éducation plastique à Témara, Mohammed Assalmi compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives.