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Home›A la une›L’Algérie restera déficitaire jusqu’en 2020, avertit le FMI

L’Algérie restera déficitaire jusqu’en 2020, avertit le FMI

26 avril 2016
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Le Fonds monétaire international a publié, lundi 25 avril, son rapport périodique sur les perspectives économiques régionales. Abordant la situation des pays pétroliers, le document analyse la situation de l’Algérie, confrontée au recul des prix du pétrole et ses conséquences sur l’économie et le budget du pays.

Fonte des recettes : la violence du contre-choc pétrolier

Depuis 2014, les prix du pétrole ont baissé de 70% selon les données du FMI. Actuellement autour de 40 dollars le baril, les cours du pétrole ne devraient que légèrement remonter d’ici la fin de la décennie (2020), pour atteindre un prix de 50 dollars le baril, indique le rapport. Cette « nouvelle réalité du marché pétrolier », selon les termes du FMI, devrait donc être intégrée par les pays exportateurs d’hydrocarbures pour leurs projections à moyen terme.

Les conséquences sur les situations budgétaires des pays concernés sont évidentes. En plus d’un effondrement des recettes pétrolières, « le solde des transactions courantes », qui constitue l’essentiel de la balance des paiements, « est passé des chiffres d’un excédent confortable à un déficit », indique le FMI. Les chiffres concernant l’Algérie sont combinés avec ceux des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) : le déficit en question devrait donc atteindre « environ 8% du PIB en 2016 », note le rapport.

Les efforts consentis sont encore insuffisants

Les soldes budgétaires de ces pays devraient également fortement se creuser, avec un déficit moyen de 12,75% du pays durant l’année en cours, avant de se réduire à une moyenne de 7% à moyens termes, selon les chiffres du FMI. Bien que les éléments spécifiques à l’Algérie ne soient pas fournis, les calculs du FMI tablaient sur un taux de 16% pour l’Algérie, soit près de 20 milliards de dollars de déficit en 2016.

Dans ces conditions, l’ensemble des pays concernés, dont l’Algérie, ont entamé un effort budgétaire, notamment en termes de « réduction des dépenses », relève le FMI. L’Algérie a, selon la même source, privilégié la baisse des dépenses « en capital » (dépenses d’équipement). Globalement, le pays a réduit ses dépenses de près de 6% en 2016, contre moins de 2% en 2015, indique un graphique du FMI. Le rapport relève également un « fait significatif » : beaucoup de pays, dont l’Algérie « ont engagé des réformes importantes des prix de l’énergie » (gaz naturel, électricité et carburant).

Dépréciation du dinar

Par ailleurs, à l’image de l’Iran, l’Algérie a laissé le dinar « se déprécier parallèlement à l’ajustement budgétaire », rappelle la même source. Une manière de « gonfler les recettes budgétaires en monnaie locale tirées des exportations pétrolières », poursuit le document. Mais le FMI met en garde contre les résultats potentiellement éphémères de cet outil de dépréciation monétaire : « les gains budgétaires ne seront durables qu’à condition que les dépenses, notamment la masse salariale publique n’augmentent pas sous l’effet de la dépréciation ». En d’autres termes, il ne faut pas augmenter les dépenses, notamment les dépenses de salaires, ce qui implique un gel, voire une baisse des salaires et des recrutements dans la fonction publique.

Malgré ces efforts, « de nouvelles mesures budgétaires s’imposent », selon le FMI. Avec des « besoins de financements » qui dépasseront « les réserves liquides dont ils [l’Algérie et Le Golfe] disposent actuellement », prévient le rapport. Par ailleurs, « tous les pays non-membre du CCG [dont l’Algérie] seront toujours déficitaires à la fin de la présente décennie », estiment les experts du FMI.

Le FMI met cependant en garde les pays du CCG et l’Algérie contre un maintien du statu quo, signalant que « la riposte des pays exportateurs de pétrole doit correspondre à l’ampleur et à la durée des chocs » et « qu’au vu des budgets de cet exercice, l’ajustement est appelé à s’intensifier ».

Perspectives négatives pour la croissance économique

Seulement, l’effondrement des recettes, conjugué au « durcissement des politiques budgétaires » poussent le FMI à « revoir sensiblement en baisse les perspectives de croissance ». C’est le cas pour l’Algérie où « un ralentissement plus marqué », à cause des éléments suscités, ainsi qu’une « perte de confiance du secteur privé et d’une moindre liquidité bancaire », estime le document.

Il est vrai que la Banque d’Algérie, face à la chute des liquidités bancaires, a réactivé « les facilités de prêt », pour réinjecter des liquidités dans le secteur, indique la même source. En effet, la croissance des dépôts en 2016 est quasi nulle en Algérie et dans les pays du CCG, en comparaison à des hausses de plus de 10% durant les deux dernières années, relève un graphique du rapport.

Des réformes nécessaires

Pour les pays pétroliers, il est indispensable et « urgent de réduire la dépendance au pétrole », estime le FMI. Le modèle économique actuel n’est plus viable en raison du « désengagement budgétaire » des États, qui ne créent pas assez d’emplois pour absorber « l’accroissement rapide des populations actives », prévient le document.

Le FMI préconise donc des réformes structurelles à même de diversifier l’économie et stimuler la croissance hors-hydrocarbures, y compris à travers le recours à la privatisation d’entreprises. En effet, comme exemples, le rapport relève que ces « réformes doivent notamment viser en priorité à améliorer encore l’environnement des entreprises, réduire l’écart entre les salaires du secteur public et du secteur privé et mieux adapter l’éducation et les qualifications aux besoins du marché. La privatisation des entreprises publiques aurait des effets positifs sur la productivité et l’efficience ».

Tawfik Abdelbari

TSA

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