Les boîtes noires de l’Airbus 321 de la compagnie russe Metrojet, tombé samedi 31 octobre dernier dans le désert du Sinaï faisant 224 morts n’ont pas révélé leurs secrets mais des experts appuient l’hypothèse de l’attentat terroriste.
L’examen préliminaire des boîtes noires de l’A321 russe confirmerait la thèse de l’explosion en plein vol, ce qui explique l’éparpillement des débris de l’avion russe sur une grande surface.
Les services américains et britanniques ayant parlé d’écoutes suspectes viennent conforter la thèse de l’attentat. La déflagration ne serait pas accidentelle. Un engin explosif aurait été dissimulé dans un bagage déposé dans la soute.
Les conséquences de ces premières révélations ont entraîné une succession de déclarations et de contre-déclarations des autorités égyptiennes et russes d’une part et britanniques et américaines de l’autre.
Même si la Russie reste prudente face à la thèse de l’attentat, le président Vladimir Poutine, sur recommandation de ses services secrets, a ordonné la suspension des vols civils vers l’Egypte. Il a aussi chargé le gouvernement d’assurer le rapatriement des citoyens russes.
La Grande-Bretagne a pris les devants en commençant à évacuer ses ressortissants qui passaient leurs vacances à Charm El-Cheikh. Mesure de sécurité supplémentaire, seuls les bagages à main sont autorisés sur les vols affrétés par Londres pour les rapatrier. Le reste des bagages suivra dans une semaine. Outre EasyJet, les compagnies Monarch et British Airways participent à l’opération de rapatriement des quelque 20.000 vacanciers britanniques.