Les propos islamophobes du candidat en tête de la course des primaires républicaines pour la présidentielle américaine de 2016, Donald Trump, et la montée en force des courants populistes en Europe sur fond de percée du Front national lors des élections régionales en France, constituent les principaux titres de la presse européenne, livraison de mercredi.
Le journal belge Le Soir estime que ‘Donald Trump a été plus loin que jamais, et plus bas que le caniveau, lundi soir en suggérant que les Etats unis ferment leurs frontières aux musulmans ».
Pour le journal, le ‘message de rejet » de Trump ‘a fait des ravages, de Brooklyn à Jakarta, en passant par le Caire et Islamabnad », appelant les Européens à ‘ne pas participer à l’élection du prochain président américain ».
Sous le titre ‘Trump, énorme, et toujours en tête », son confrère La Libre Belgique relève que les ‘dérapages en série » de Trump ‘ne l’empêchent pas de rester favori », soulignant que sa position ‘illustre les préjugés antimusulmans caricaturaux qui agitent une certaine droite américaine, en particulier depuis l’élection de Brack Obama, lui-même accusé d’être un musulman par filiation ».
‘L’idée d’interdire l’accès au territoire américain en se fondant sur l’appartenance religieuse est tellement énorme qu’on se demande comment elle peut être prise au sérieux », écrit le quotidien.
Même réaction de la presse britannique, qui se fait l’écho des réactions de la classe politique britannique hostile aux déclarations du milliardaire candidat aux primaires républicaines pour l’élection présidentielle américaine.
Le quotidien « Guardian » met en avant l’indignation exprimée par le Premier ministre David Cameron qui qualifie de « mauvaise et inutile » la proposition de Donald Trump d’interdire l’entrée des musulmans aux Etats-Unis.
Le Premier ministre « désapprouve » cette idée qu’il juge « tout simplement mauvaise, inutile et de nature à semer la discorde », précise un porte-parole du chef du gouvernement britannique, cité par le journal.
Le « Daily Telegraph » se fait l’écho de la réaction du maire de Londres Boris Johnson qui qualifie d' »idiotie totale » et de « ridicules » les propos de Donald Trump selon lesquels certains quartiers de la capitale britannique étaient si radicalisés que les policiers y craignaient pour leur vie.
« La seule raison pour laquelle j’éviterais certains quartiers de New York est le risque réel d’y tomber sur Donald Trump », a rétorqué le maire de la capitale britannique.
Quant au quotidien « Independent », il appelle les autorités britanniques à interdire l’entrée de Donald Trump sur le territoire du Royaume-Uni pour son incitation à la haine.
Plusieurs autres journaux ont aussi appelé à bannir le milliardaire américain dont la déclaration a suscité un tollé général y compris chez les républicains. Mais jusqu’à maintenant, ses dérapages ont toujours conforté son avance dans les sondages.
La presse allemande s’est montée, elle aussi, virulente à l’égard du milliardaire américain. Le Badische Tagblatt estime qu’à la place du dialogue, Trump a eu recours à l’injure et à la haine, s’élevant contre son idiotie politique et contre ses idées envers les femmes, les migrants, les journalistes et les musulmans, idées, commente la publication, qui ne diffèrent guerre de celle du mouvement anti-islam Pegida.
Le journal Allgmeinen Zeitung note que le candidat à la présidentielle américaine insulte les étrangers et brandit des slogans racistes, assimilant ses positions tristes et provocatrices à celles de Marine Le Pen, en France.
Le Neue Westf?lische appelle au retrait de Trump de la course à la présidence américaine à cause de sa démagogie , invitant le Parti républicain a faire preuve de suffisamment courage et agir dans ce sens.
Pour le quotidien le Fuldaer Zeitung, Donald Trump et Marine Le Pen surfent sur les attentats terroristes de New York et de Paris.
En France, la percée historique du parti de l’extrême droit le Front national (FN) au premier tour des élections régionales continue de faire la Une de la presse quotidienne. ‘Gauche et droite rechignent à se remettre en cause face au FN », titre, à cet égard, Le Monde, notant que le Parti socialiste (gauche/majorité) et Les Républicains (opposition) s’accusent mutuellement d’être responsables de la montée de l’extrême droite. ‘Pour l’ensemble des responsables politiques, l’électrochoc du 6 décembre est violent », relève le quotidien, se demandant : Comment éviter désormais ce qui serait considéré comme une catastrophe politique : la victoire, en 2017, de la présidente du Front national ? L’auteur de l’article estime que le premier tour des régionales rend désormais possible un tel scénario, que beaucoup pensaient inimaginable il y a encore quelques semaines.
L’éditorialiste du Figaro, qui titre ‘la magie du total gauche », indique qu’à la veille du deuxième tour des élections régionales, la gauche rejoue la énième scène de l’union, comme par enchantement.
‘Entre deux maux, il faut choisir le moindre On comprend que le seul énoncé de ce dicton soit un peu court pour justifier un vote contraire à beaucoup de convictions », écrit Libération, expliquant que ‘celui qui vote habituellement pour la gauche doit faire un effort sur lui-même pour apporter soudain son suffrage à des candidats de l’autre bord ».
Les quotidiens helvétiques commentent la montée en force des courants populistes en Europe, comme en témoigne la poussée du Front national lors des élections régionales en France.
Sous le titre « l’Europe minée par le populisme », Le Temps écrit que la victoire de l’extrême droite au premier tour des élections régionales dans l’Hexagone marque un tournant dans le Vieux-continent.
« Le scénario, inimaginable il y a peu, d’un retour des logiques souverainistes et du repli identitaire est en train de prendre forme sous nos yeux, élection après élection, un peu partout en Europe », estime l’éditorialiste.
Son confrère la Tribune de Genève se demande quelle réponse peut apporter l’Europe « face à cette tentation du retour des nations, des frontières et des murs ».
Evoquant le cas français, l’éditorialiste souligne que « le Front national n’est pas une maladie honteuse dont?souffrirait la France, mais il est le?symptôme d’une profonde crise économique, sociale et identitaire ».
Pour le +24Heures+, il est temps peut-être pour la classe politique française de « cesser de considérer les politiciens du FN comme infréquentables, alors que certains n’hésitent pas à leur emprunter les pires idées ».
La presse néerlandaise continue, quant à elle, à focaliser sur le dossier climatique à la lumière des derniers développements de la COP21 de Paris.
De Volkskrant titre ‘Les émissions de CO2 en baisse aux Pays-Bas, l’économie a toutefois progressé » et estime qu’il est remarquable que malgré la croissance de l’économie néerlandaise, les émissions de CO2 ont diminué dans le royaume.
La croissance économique va de pair traditionnellement avec la hausse des émissions de CO2, souligne le journal, qui ajoute qu’un tel rapport dans le monde entier est de moins en moins évident.
Le NRC se fait l’écho de la déclaration de la secrétaire d’Etat néerlandais à l’environnement qui s’est dite sceptique quant à la conclusion d’un accord portant limitation du réchauffement climatique mondial à 1,5 degré au terme du sommet COP21 à Paris.
L’accord qui est en cours de négociation à Paris semble meilleur que celui de Copenhague en 2009, se félicite la responsable néerlandaise, citée par le quotidien.
L’AD croit savoir qu’un nouveau projet d’accord devrait être présenté ce mercredi aux pays négociateurs, ajoutant que le nouveau texte a intégré les recommandations des diverses groupes de travail.
Le journal estime toutefois qu’un accord final reste encore lointain face aux hésitations des différents acteurs impliqués dans les négociations.
En Espagne, les principaux journaux s’intéressent aux développements des campagnes des différents partis en lice pour les élections générales prévues le 20 décembre.
La Razon souligne que le Parti populaire (PP, au pouvoir) a opté pour la participation de la vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, à plusieurs activités de la campagne électorale de la formation, pour freiner la fuite des voix de la droite au parti émergent Ciudadanos.
Son confrère El Mundo écrit que les dirigeants des partis espagnols ont critiqué le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez, qui a mal géré sa campagne électorale, ajoutant que le leader de gauche a tenté de censurer l’autre parti Podemos.
Dans le même sillage, El Pais rapporte les propos de Pedro Sanchez, qui a demandé aux électeurs de la gauche de soutenir le PSOE, expliquant que voter pour le parti d’extrême gauche Podemos équivaudrait à offrir la victoire au Parti populaire.
Quant à ABC, il indique que les partis émergents aspirent à attirer les électeurs classiques du PSOE, qui a dû revoir à la baisse ses ambitions électorales, notamment après la publication des résultats des derniers sondages.
En Italie, les quotidiens reviennent sur l’inauguration, mardi, par le Pape du ‘Jubilé de la miséricorde ».
‘Il Messaggero » souligne que quelque 50 mille personnes étaient présentes à la Place Saint-Pierre le jour de l’ouverture par le Pape de ‘la porte sainte », attribuant cette ‘présence réduite » sur ce lieu, habituellement pris d’assaut par les fidèles lors de pareilles occasions, à la ‘peur d’attentats ».
La publication, qui met en relief les mesures de sécurité draconiennes mises en place et la présence sur la Place et ses environs d’un grand nombre des membres de différents corps de sécurité, se fait notamment l’écho des propos du Pape qui appelait à cette occasion à ‘résister à toute forme de peur ».
Sous l’intitulé ‘Jubilé sans foule », le journal ‘La Repubblica » indique que les fidèles sur la Place Saint-Pierre étaient moins nombreux que prévus, tandis que la cérémonie d’inauguration de l »’année sainte » a été marquée par la présence du Pape démissionnaire, Bénoît XVI, et les présidents de la république et du conseil italiens.
Tout en s’attardant sur les mesures de sécurité et les contrôles intensifs sur la Place Saint-Pierre, ‘Corriere della Sera » se focalise sur le spectacle en son et images, auquel ont assisté, le soir, des milliers de personnes qui ont vu défiler des clichés (sur la nature, la pollution provoquée par l’Homme ) de plusieurs des plus grands photographes du monde, projetés sur la façade de la basilique Saint-Pierre.
Les relations tumultueuses russo-turques et la visite du vice-président américain Joe Biden en Ukraine et celle du président égyptien Al-Sissi en Grèce, sont autant de thèmes qui retiennent l’attention de la presse de l’Europe Orientale paraissant mercredi.
En Pologne, la presse évoque la visite en Ukraine du vice-président américain Joe Biden notamment l’intervention de ce dernier au parlement ukrainien d’où il a demandé à la Russie de cesser de menacer Kiev et aux autorités ukrainiennes d’accélérer les réformes politiques et économiques. Le quotidien « Polska » écrit que le vice-président américain n’a pas mâcher ses mots en sommant la Russie de cesser les menaces contre l’Ukraine en soutenant les rebelles dans l’Est du pays, appelant les belligérants à la nécessité de mettre en œuvre les termes de l’accord de paix signé à Minsk en février dernier en vue de la normalisation définitive de la situation en Ukraine. Et le journal d’observer que M. Joe Biden a averti la Russie qu’en cas de persistance de son soutien aux séparatistes dans l’Est ukrainien, les sanctions occidentales vont se durcir et ne seraient pas levées de sitôt. « Les sanctions ne peuvent pas être allégées tant que la Russie ne remplira tous ses engagements » dans le cadre des accords de paix de Minsk, a souligné le responsable américain, cité par le journal. Abordant le même sujet, son confrère de « La Gazette Juridique » note que M. Biden a demandé aux dirigeants ukrainiens de procéder à une révision de la constitution afin de donner davantage d’autonomie aux territoires rebelles et organiser des élections locales dans cette zone. Ces mesures, ajoute le journal, provoquent des débats houleux en Ukraine où elles sont considérées comme un moyen de légaliser de facto le séparatisme et de déstabiliser le reste du pays. Le vice-président américain, cité toujours par le journal, a précisé que la réforme constitutionnelle et la décentralisation ne portent pas atteinte à la souveraineté ukrainienne, mais constituent plutôt, un pas important pour construire une nouvelle nation forte et pour l’avenir du pays en Europe. En Turquie, le quotidien « Today’s Zaman » rapporte qu’Ankara est prête à « imposer des sanctions contre la Russie si nécessaire » pour répondre aux mesures de rétorsion prises par Moscou après que l’aviation turque a abattu en vol, le 24 novembre dernier, un avion de chasse russe. La Turquie a examiné les mesures possibles contre la Russie et va imposer des sanctions si nécessaire mais le pays reste ouvert à des pourparlers avec Moscou, ajoute le quotidien citant le Premier ministre Ahmet Davutoglu. Le chef du gouvernement turc a réitéré la volonté de son pays de ne pas « enfoncer » davantage la crise actuelle avec la Russie, écrit, pour sa part, le quotidien « Daily Sabah », soulignant que l’intervention turque « ne visait aucun pays en particulier ». « Toutes les dispositions que nous prenons visent à protéger nos frontières et à venir en aide aux civils en Syrie », a-t-il précisé, se disant « prêts à rencontrer les Russes et à discuter de tous les sujets. Mais nous n’accepterons jamais que l’on nous dicte quoi que ce soit ». La Turquie ne se retrouvera pas « en difficulté » suite à cette crise, souligne « Star », ajoutant que le gouvernement préparait des « plans alternatifs » pour écouler les produits turcs dans d’autres marchés. Par ailleurs, la Turquie ne participe pas à aucun projet de révision de la Convention de Montreux de 1936 qui régule la libre circulation dans les détroits des Dardanelles et du Bosphore reliant la Méditerranée à la mer Noire, indique « Hurriyet ». « Mais tout pourrait être réévalué en fonction de l’évolution », ajoute le journal citant le porte-parole du ministère des affaires étrangères après le passage dans les eaux territoriales turques d’un navire de guerre russe avec un soldat à bord portant sur son épaule un lance-missile.
En Russie, le quotidien « Rassiskaya Gazeta » rapporte que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a refusé de commenter les informations indiquant que la Russie compte évoquer devant une réunion du Conseil de sécurité (CS) de l’ONU, la question des activités militaires de la Turquie au nord de l’Irak. Selon la publication, une source aux Nations Unies a déclaré que la Russie a demandé que les opérations militaires turques en Irak soient évoquées lors de consultations à huis clos entre les membres du CS de l’ONU, ajoutant que cette source a démenti les informations selon lesquelles le CS tiendra une réunion spéciale pour débattre de cette question tout en expliquant qu’il n’est pas prévu de prendre des mesures à l’issue de ces consultations. Le bureau du représentant permanent russe aux Nations unies a également refusé de commenter cette question, ajoute la publication. Le quotidien « Vedomosti » indique que Ankara a affirmé mardi que la Turquie était prête « si nécessaire » à prendre des « sanctions » pour répondre aux mesures de rétorsion prises par Moscou après la destruction d’un de ses avions par l’aviation turque. La publication rapporte que le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a, dans un discours devant le groupe parlementaire de son Parti de la justice et du développement (AKP), déclaré que « la Russie a mis en place des sanctions (…) si nous pensons que c’est nécessaire, alors nous prendrons nos propres sanctions », ajoutant que toutes les mesures possibles contre la Russie ont été discutées lors de la réunion du gouvernement lundi. Le Premier ministre turc a, toutefois, souligné que « nous sommes prêts à toute sorte de rencontres, d’échanges d’idées avec la Russie, mais nous ne permettrons jamais que quoi que ce soit nous soit dicté », ajoute le quotidien. Le journal « Novye Izvestia » indique que les experts russes ont relevé que la destruction du bombardier russe SU-24 par l’aviation turque était un acte prémédité par Ankara. La publication rappelle que le président russe, Vladimir Poutine avait signé un décret visant à renforcer la sécurité nationale et introduisant des mesures économiques contre la Turquie, notamment l’interdiction des vols charter vers la Russie à l’exception de ceux destinés au rapatriement des touristes russes. La Russie a également décidé de suspendre l’accord bilatéral sur le régime sans visa ainsi que l’importation de certains produits agricoles turcs, signale le quotidien. La presse grecque indique que la visite en Grèce du président égyptien, Abdelfettah Al-Sissi vise à développer la coopération bilatérale dans les domaines de l’énergie et des investissements ainsi que la coopération tripartite entre la Grèce, Chypre et l’Egypte, ajoutant que les trois pays tiendront ce mercredi la troisième réunion qui sera consacrée au renforcement de leurs relations. Le quotidien « Tanea » croit savoir que cette réunion tripartite sera axée sur les questions énergétiques et non pas sur la Turquie, ajoutant que le Premier ministre grec, Alexis Tsipras a déclaré que la visite du président égyptien inaugure une nouvelle étape de coopération qui aura des retombées positives sur toute la région. M. Tsipras a ajouté que cette nouvelle coopération fera de la Grèce un centre régional au sud-est de la Méditerranée pour le transport de l’énergie, rapporte la publication, rappelant les importantes réserves de gaz naturel découvertes à l’Est de la Méditerranée près des zones économiques de l’Egypte, d’Israël, de l’autorité nationale palestinienne et de Chypre. Le quotidien « kathimerini » indique qu’il n’y pas de retard pour la délimitation des frontières des zones économiques de l’Egypte et de la Grèce, ajoutant que M. Tsipras a fait part de sa détermination à poursuivre l’examen de toutes les possibilités de prospection du pétrole et du gaz avec l’Egypte ainsi que la coopération avec le Caire dans le domaine de l’investissement et de la participation des entreprises grecques dans les projets en cours de réalisation près du canal de Suez. Selon « kathimerini », la Grèce considère la coopération trilatérale avec l’Egypte et Chypre comme un facteur de stabilité dans un environnement régional instable, ajoutant que Athènes estime que cette coopération doit être étendue à la lutte contre le terrorisme. En Autriche, le journal économique « Wirtschaftsblatt » souligne la satisfaction exprimée par le ministre fédéral autrichien des finances, Hans J. Schelling suite à l’accord de principe signé mardi à Bruxelles par dix pays de la zone euro sur le projet de taxe sur les transactions financières, disant que cela représente une avancée importante, voire décisive, en attendant de pouvoir trouver d’ici l’été prochain un compromis sur les questions en suspens, notamment au sujet du taux du prélèvement. Et de souligner les efforts déployés par l’Autriche depuis 2009 pour l’aboutissement de cet accord qui vise à instaurer une fiscalité équitable et lutter contre la spéculation et ce, malgré des résistances dans le pays et au sein de l’Union Européenne. Outre, l’Autriche, l’accord engage neuf autres pays à savoir l’Allemagne, la France, l’Italie, la Belgique, la Grèce, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie et l’Espagne, sachant que l’Estonie qui faisait partie du groupe, a refusé à la dernière minute de le signer, note le journal, relevant que l’instauration de cette taxe cherche à récupérer une partie des fonds engagés pendant la crise financière pour renflouer les caisses des banques, lutter contre les opérations spéculatives et unifier les régimes. Pour sa part, le quotidien « Die Presse » indique que l’Autriche a régressé à la 45èmeplace dans le dernier classement établi par l’index de performance en matière de changement climatique et ce, malgré son grand potentiel dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Dans cet index des 58 nations responsables de 90 pc des émissions de CO2 liées à l’énergie dans le monde, le Danemark conserve sa première place alors que l’Allemagne, grande puissance économique, se place au 22ème rang malgré le fait qu’elle soit l’un des dix pays qui émettent le plus de CO2 de l’index, note le journal, relevant que cet index, créé grâce aux contributions d’environ 300 spécialistes dans le monde, classe les pays en fonction de leurs émissions de dioxyde de carbone, de l’évolution de leurs émissions, de leur efficacité énergétique ou encore leurs politiques climatiques.