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Home›A la une›La revue de presse quotidienne européenne

La revue de presse quotidienne européenne

7 décembre 2015
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Bruxelles, 07 déc. 2015 -(MAP)- La presse européenne de ce lundi est dominée par les résultats du premier tour des élections régionales en France et la nette percée du parti de l’extrême droite le Front national, lors de ce scrutin.

En France, la presse quotidienne qualifie de ”choc électoral” les résultats des régionales. Dans un éditorial intitulé ‘ Ennemi”, Libération écrit qu’angoissante depuis des années, la marée lepéniste atteint désormais un niveau qui fait peur, faisant remarquer que le Front national a réalisé son meilleur score historique.

L’éditorialiste estime qu’il ne suffit pas de combattre le Front en réfutant son programme, expliquant qu’il faut d’abord combattre les maux qui l’ont fait naître : l’impuissance publique, le désespoir populaire, l’incapacité à opposer aux imprécations frontistes contre l’immigration une politique humaine et crédible.
Désormais sans conteste premier parti de France, le FN dont le score a triplé d’une élection régionale à l’autre s’installe avec fracas du paysage politique français, écrit Le Figaro, ajoutant que les résultats de ce scrutin est un saut dans l’inconnu pour le pays.
La France politique est désormais divisée en trois tiers, estime l’éditorialiste, notant que l’avènement de cette tripartition va bouleverser la donne.
‘Dimanche prochain, dans plusieurs régions, un parti extrémiste sera en mesure de conquérir le pouvoir. On ne peut pas se résigner à l’idée qu’un choix symboliquement aussi lourd repose sur une base de votants étroite”, indique La Croix, faisant observer que ‘tout électeur doit se sentir interrogé?: accepte-t-il ou non cette perspective ? Et, quelle que soit sa réponse, aller voter”.
Sous le titre ‘l’affront national”, La Libre Belgique relève que près d’un électeur français sur trois a voté pour le Front national au premier tour des élections régionales, offrant au parti de Marine Le Pen un ‘score historiquement élevé”. ‘Le Front national a battu tous ses records aux élections régionales, dont il a remporté le premier tour haut la main”, écrit le journal, prédisant que le parti de Marine Le Pen pourrait décrocher une ou plusieurs régions à l’issue du second tour, dimanche prochain.
La Dernière Heure titre à la une ‘Le choc : le FN premier parti de France”, estimant que le vote en faveur du FN ‘ne se résume pas à un rejet des étrangers, des immigrés, de tout ce qui touche à l’Islam”. Pour lui, ‘le vote +raciste+ est une partie de la vérité”. ‘L’autre vérité” c’est que ce vote ‘traduit le malaise d’une France précarisée, qui vit petitement ou craint de perdre le peu qu’elle a. C’est la France touchée par la crise ou craint de l’être demain. C’est la France qui a peur”.
Sous le titre ‘Marée noire”, Le Soir voit dans la victoire du FN une ‘claque ( ) pour la classe politique française traditionnelle, engoncée dans ses polémiques vaines et ses caricatures”. ‘Ni la gauche, ni la droite n’ont empêché, depuis plus de 20 ans la montée quasi constante du FN”, note-il. Pour la publication, les attentats de Paris du 13 novembre dernier et la crise des migrants sont un ‘facteur majeur du scrutin”.
Les quotidiens helvétiques commentent, à leur tour, la nette victoire du Front national au premier tour des régionales en France. Sous le titre ‘la France a la fièvre du Front”, l’éditorialiste de la Tribune de Genève écrit que ce n’est pas seulement la peur, entretenue par le FN comme son feu sacré, qui a parlé dimanche dans les urnes. ‘Un autre mal flambe depuis des années, celui du chômage qui entretient la flamme sous la marmite des Le Pen”, explique le journal.
Il relève que c’est dans les régions où l’extrême droite a réussi une percée que le chômage fait le plus de dégâts avec des taux de sans-emploi au-dessus de la moyenne nationale, atteignant des sommets chez les jeunes et les ouvriers.
Pour Le Temps, la forte poussée du FN augure ‘d’un changement décisif qui complique énormément la tâche des partis traditionnels dans l’hexagone”. Le contexte sécuritaire, la peur diffusée par les attentats du 13 novembre, l’inquiétude face aux flux de migrants ont poussé le curseur plus à droite encore, fait observer le quotidien.
Ce scrutin régional est d’autant plus crucial qu’il est le dernier avant la présidentielle de 2017, note de son côté +24Heures+, soulignant que l’extrême droite semble avoir bénéficié pleinement de la crise des migrants et du traumatisme suite aux attentats djihadistes qui ont frappé Paris.
Les principaux quotidiens espagnols s’intéressent, eux aussi, aux résultats des élections régionales en France. ‘Le Pen consolide le Front nationale en tant que première force politique de la France”, titre La Razon, qui précise que la formation d’extrême droite pourra gouverner en solitaire deux régions, si les conservateurs et les socialistes ne forment pas une alliance avant le deuxième tour.
Quant à El Mundo, il écrit que les attentats de Paris et la crise migratoire ont encouragé ‘le vote de la peur” et conduit à cette victoire du Front national, ajoutant que le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a refusé de nouer un pacte avec la gauche pour freiner Le Pen lors du second tour.
Le journal ABC indique que la France a connu dimanche ‘un séisme politique” suite à la publication des résultats des élections générales, signalant que Sarkozy aspire à devancer le Front nationale pendant le deuxième tour.
Son confrère El Pais estime que Marine Le Pen a réussi à conduire le parti vers la victoire pour la première fois, notant que les votants ont récompensé sa stratégie pour développer l’action de la formation.

 

Même intérêt de la presse néerlandaise pour les résultats de ces élections. De Volkskrant titre ‘le Front national, premier parti de France” et indique que le parti de Marine le Pen est sorti dimanche grand vainqueur du premier tour des élections régionales, en obtenant le score record de 27,2 à 30,3 pc des voix selon les sondages de sortie des urnes.
Pour contrer cette montée de l’extrême-droite, le parti socialiste de François Hollande a décidé, selon le journal, de se retirer de deux régions où la droite domine à savoir le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Son confrère NRC rapporte que la chef du FN, Marine Le Pen, a crié victoire et proclamé déjà sa formation ‘premier parti de France” appelé à réaliser l’unité ‘dont l’Hexagone a besoin”, ajoutant que la leader populiste a réalisé un score de 41pc au nord au moment où sa nièce Marion Maréchal-Le Pen a obtenu un résultat similaire au sud.
L’AD souligne que les sondages annonçaient depuis des mois de ‘bons résultats” pour le FN lors de ces élections, estimant que le taux de chômage qui était pendant des années la plus grande préoccupation des Français, a cédé la place à la sécurité, ajoutant que le FN a misé sur ce dernier thème pour convaincre les électeurs au moment où les autres partis étaient sur la défensive.
La victoire de l’extrême droite aux élections régionales qui se sont déroulées dimanche en France retient l’attention de la presse portugaise. Le Front national (FN) a obtenu des résultats historiques au premier tour des élections régionales qui ont eu lieu hier en France, en recueillant 30,6 pc des votes, ce qui représente environ sept millions d’électeurs, écrit le ‘Publico”.
Le parti dirigé par Marine Le Pen a fait un énorme bond même par rapport aux élections départementales, relève la publication, notant que les attaques du 13 novembre à Paris ont dominé sa campagne aux côtés des thèmes préférés de l’extrême droite: la sécurité, le terrorisme et l’immigration.
Sous le titre ‘Le Pen plus proche du pouvoir”, le ‘Jornal i” note que le FN est arrivé en tête dans 12 régions, dont celle du Nord Pas-de-Calais-Picardie (entre 40,3 à 43 pc des voix) où se trouve l’un des plus grands camps de migrants en Europe et pour lesquels le chef du parti d’extrême droite a promis des ‘mesures drastiques”.
Malgré l’importance de ce résultat rien n’est encore décidé en attendant le second tour, estime le quotidien, relevant qu’il y a de plus en plus d’appels pour former un ‘front républicain” contre le FN, une idée totalement rejetée par Nicolas Sarkozy, le leader des Républicains arrivés en deuxième position devant les Socialistes.
L’écrasante victoire du FN en France a également retenu l’attention de la presse allemande. Le Der Neue Tag fait part de son inquiétude face à la victoire du FN, estimant que la montée des partis populistes de la droite a été favorisée en Europe à cause de l’émergence du ‘nouveau nationalisme”, invitant l’Union européenne à agir afin de stopper le courant de la droite.
Pour le journal K?lner Stadt-Anzeiger, Mme Le Pen a profité de l’inquiétude qui s’empare des Français à cause des attentats terroristes et de la crise économique, notant que la présidente du FN a promis des solutions pour sortir du marasme économique. Le quotidien Badischen Neuesten Nachrichten a indiqué que la présidente du FN est parvenue après des années de travail de changer l’image de son parti et a abandonné certaines postures extrémistes et bourgeoises de son père, qui a été le fondateur du Front national.
Mais, relève la publication, elle n’a pas modifié sa position sur l’Union européenne, sur l’Euro et sur la migration.
Pour le journal Badischen Zeitung, la victoire du FN suscite de ‘réelles inquiétudes” puisqu’elle renforce les autres partis populistes de droite de par le monde.
En Italie, le quotidien ‘Il Messaggero” titre ‘France, la peur récompense Le Pen” relevant que le Front Nation (FN) a réalisé ‘des scores historiques” au 1-er tour des élections régionales, alors que les deux autres protagonistes, François Hollande et Nicolas Sarkozy, ont essuyé un échec.
‘Le Front national est le seul front véritablement républicain”, car il est ‘le seul à défendre la nation et sa souveraineté”, a proclamé sa présidente, Marine le Pen, ajoute le journal, observant qu’à présent reste à résoudre la question des alliances pour le second tour.
‘Corriere della Sera” écrit sous l’intitulé ‘la vague Le Pen sur la France” que le Parti socialiste, arrivé en troisième position lors de ce premier tour, a annoncé le retrait de ses listes dès dimanche soir dans ‘les régions à risque FN”.
‘Au-delà des émotions pour un résultat qui confirment et dans des cas dépasse les prévisions des sondages, l’attention est tout de suite focalisée sur le second tour, dimanche prochain” poursuit le journal selon lequel le FN ‘pourrait à la fin conserver raisonnablement trois régions en l’occurrence le Nord-Pas de Calais, la Provence-Alpes-côte d’Azure et l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine”.
‘La Repubblica” attribue, de son côté, la victoire du Front national ‘aux émotions suscitées par les derniers attentats à Paris”.
‘Les 130 morts de ce vendredi soir se sont transformés dans les urnes en 30 pc de voix qui ont donné au plus grand parti populiste d’Europe l’avantage dans une des plus importantes sociétés politiques en occident”, estime le journal.
En Grande Bretagne, la presse s’intéresse plutôt à l’attaque à l’arme blanche commise par un homme dans le métro londonien et les inondations ayant touché le nord-ouest de l’Angleterre.
Le ‘Daily Telegraph” revient sur les péripéties de l’attaque à l’arme blanche perpétrée par un homme dans une station de métro de la capitale britannique. L’assaillant, qui a blessé trois personnes, est placé en garde à vue et fait l’objet d’une enquête menée par les services antiterroristes pour déterminer le mobile de cette agression.
Cette attaque, commise dans la station Leytonstone dans l’est de Londres, est considérée comme un ‘acte terroriste” puisqu’elle intervient après le vote du Parlement britannique en faveur des frappes aériennes contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie.
Le quotidien Guardian se fait l’écho de la tempête Desmond, accompagnée de vents violents et de fortes averses, ayant balayé la Grande Bretagne, provoquant des inondations qui ont affecté des villes et des villages notamment dans le nord-ouest de l’Angleterre.
L’agence pour l’environnement de l’Angleterre a émis plus de 130 alertes aux inondations principalement dans le nord du pays. Le village de Shap dans le comté de Westmorland, dans le nord-ouest de l’Angleterre, a subi des précipitations record de 178 millimètres en une seule journée, précise le journal.
Selon le quotidien Independent, près de 60.000 foyers essentiellement dans la région de Lancaster, sont privés d’électricité, ce qui a nécessité le déploiement de l’armée pour aider les services de secours.
 

Varsovie, 07 Déc 2015-(MAP)-Les relations russo-turques qui s’enveniment au fil des jours constituent le thème majeur abordé, lundi, par la presse de l’Europe Orientale au côté d’autres sujets à caractère politique, économique ou social.
En Pologne, la presse traite des rapports tumultueux turco-russes et des pertes subies par l’économie polonaise face à la persistance de l’embargo de l’UE sur les produits agricoles russes.
“Gazeta Wyborcza” (La Gazette électorale) focalise sur la montée de la tension dans les relations entre la Turquie et la Russie suite aux propos tenus par le ministre turc des affaires étrangères Mevlut Casuvoglu, qui a dénoncé une “provocation” de la part de Moscou après la diffusion par la chaîne de télévision russe NTV, d’images montrant un soldat russe en position de tir avec un lance-missile à bord d’un navire de guerre de Moscou croisant dans les eaux territoriales turques.
Le journal observe que NTV précise que le navire russe était en route vendredi vers la Syrie où l’armée de Moscou lance des attaques contre les terroristes à la fois de Daesh et des rebelles opposés au régime syrien.
Et la publication de noter les relations entre Moscou et Ankara traversent des moments difficiles, précisant que le Kremlin compte aller loin dans cette affaire tant que les autorités turques refusent de présenter des excuses après que la DCA de Turquie ait abattu un chasseur bombardier russe Soukhoi24 au-dessus de la frontière turco-syrienne.
Le quotidien “Respublica” évoque les conséquences de la persistance de l’embargo russe sur l’économie polonaise, notant que Varsovie perd du terrain car au moment où Varsovie persiste à maintenir cet embargo, d’autres capitales européennes évoquent avec instance une possible levée des sanctions antirusses par l’UE dès janvier prochain.
Et le journal de suggérer aux autorités polonaises d’œuvrer dans le sens de la levée de cet embargo d’autant plus que ces sanctions imposées à Moscou en rapport avec le conflit en Ukraine portent un préjudice à l’économe nationale.
Le commentateur du journal, qui signale que les produits agricoles et laitiers que Varsovie exportaient vers Moscou ne trouvent plus preneur faute de marchés de substitution, indique que la Pologne paye le prix fort de cet embargo car outre l’écoulement de ces produis, ce sont des milliers d’emplois perdus par le pays. Les agricultures se perdent en conjecture et Bruxelles n’a pas indemnisé totalement Varsovie en compensation des pertes subies par l’économie polonaise, souligne en substance le journal.
La Turquie “ne s’écroulera pas sans les importations d’un milliard de dollars de la Russie”, rapporte le quotidien turc “Daily Sabah” en faisant référence aux représailles économiques décrétées par Moscou contre Ankara, soulignant que “d’autres portes s’ouvriront et d’autres ressources apparaîtront”.
Et de rappeler en citant le président Erdogan qu’Ankara “n’a pas imposé de sanctions contre la Russie sur les produits alimentaires, contrairement au monde entier”, qualifiant ces sanctions de Moscou, partenaire stratégique, de “réactions impulsives”.
“Hurriyet Daily News” indique que ce n’est pas la Russie mais la Turquie qui a mis en veilleuse, depuis un moment, le projet de gazoduc “Turkish Stream” car ses demandes n’ont pas été satisfaites.
Selon le chef de l’Etat turc, cité par le quotidien, cette crise engendre, dans les esprits, des questions d’ordre énergétique. Mais “rien n’indique, pour l’instant, que les problèmes avec la Russie se reflèteront sur le gaz ou les projets tels que la centrale d’énergie nucléaire d’Akkuyu”.
Certes Ankara, qui importe 90 pc de son pétrole et 98 pc de son gaz, reste dépendante pour satisfaire ses besoins énergétiques et le premier souci avec l’éclatement de la crise avec la Russie a été le gaz mais “la Russie et l’Irak sont nos sources principales, mais ne sont pas exclusives”, a-t-il expliqué.
Le pays pourrait trouver des alternatives au pétrole et au gaz russes et il est possible de trouver différents fournisseurs faisant référence au Qatar et à l’Azerbaïdjan, ajoute le journal.

En Russie, le quotidien “Novye Izvestia” indique que le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, qui a qualifié d’ “inintéressante” sa dernière rencontre, à Belgrade, avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, a exprimé le regret de voir les relations russo-turques distendues sur fond de la destruction de l’avion russe par la Turquie, soulignant que cette tension ne doit pas semer la haine entre les peuples russe et turc.
“Bien sûr nous avons des points de vue différents mais nous devons continuer à parler afin de réduire nos divergences”, a déclaré M. Cavusoglu, rapporte la publication, ajoutant qu’il a souligné que tout le monde doit agir de manière responsable lors de cette étape car tous les problèmes peuvent être résolus.
Le responsable turc a également lancé un appel au dialogue avec la Russie, afin de dissiper les tensions entre les deux pays, qualifiant la Russie de pays ami et de partenaire important pour la Turquie car, selon lui, “il faut mettre en œuvre plusieurs projets ambitieux entre les deux pays”.
Le quotidien “Moskovski Komsomolets” rapporte que le président syrien Bachar Al-Assad a déclaré au journal “The Sunday Times”, que la participation de la Russie dans la lutte contre le terrorisme vise à protéger la Syrie, l’Irak, l’Europe et les russes eux mêmes contre le terrorisme.
Pour Al Assad, poursuit le journal, le soutien russe au peuple et au gouvernement syriens, au côté du soutien de l’Iran, a joué un rôle décisif dans la lutte de l’Etat syrien contre le terrorisme.
En Autriche, le quotidien “Die Presse” indique que le coût de la prise en charge des demandeurs d’asile dans le pays pourrait se chiffrer à 1,7 milliard d’euro en 2016, soit 0,5 pc du produit intérieur brut autrichien, notant que les autorités autrichiennes estiment le nombre des réfugiés attendus à au moins 85.000 personnes dont seulement la moitié pourrait prétendre à une situation régularisée.
Le journal relève que cette lourde dépense comprend également les frais générés par les opérations de police et de l’armée, le transport ferroviaire ainsi que l’enveloppe allouée aux organisations non gouvernementales d’aide aux réfugiés.
Et de conclure que même si la gestion financière de la problématique migratoire représente pour le moment un fardeau pour le budget de l’Etat, il n’en reste pas moins que l’économie du pays peut tirer un grand bénéficie à long terme de l’abondance de main-d’œuvre et renouer ainsi avec la croissance, citant les exemples réussies des économies performantes dans les pays à forte concentration d’immigrés comme le Canada et les Etats-Unis.
Pour sa part, le quotidien “Der Standard” évoque les espoirs suscités par une nouvelle initiative de paix et de réconciliation en Libye, indiquant que les parties libyennes rivales ont convenu dimanche à Tunis de désigner dans deux semaines un chef de gouvernement d’union nationale, prélude à un règlement politique du conflit qui déchire le pays depuis quatre ans et aussi un premier pas vers la neutralisation des milices affiliées à l’organisation terroriste “Daesh”.
Le journal ajoute que cette réunion secrète tenue sans la présence des représentants des Nations-Unis et des puissances étrangères, a été aussi marquée par la décision des deux parties de revenir aux fondamentaux de la constitution de 1957 qui était en vigueur avant le coup d’Etat de septembre 1969, tout en décidant de préparer des élections législatives d’ici à deux ans.
En Grèce, le quotidien “Tanea” rapporte qu’une manifestation a été organisée, dimanche à Athènes, à l’occasion du 7ème anniversaire de la mort de l’adolescent, Alexandros Grigoropoulos, tué par balles par un agent de la police le 6 décembre 2008, notant que 3.000 personnes ont participé à ce mouvement dans un contexte marqué par la crise économique et sociale qui frappe le pays.
La publication relève qu’avant la tenue de cette marche annuelle, les autorités grecques ont fermé les stations de métro du centre ville et mobilisé pas moins de 5.000 agents de sécurité, ajoutant que des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre et mis le feu aux poubelles.
Le quotidien “kathimerini” indique que l’anniversaire de l’assassinant d’Alexandros Grigoropoulos (15 ans) dans le quartier d’Exarcheia à Athènes, un drame qui avait plongé la Grèce dans la violence des semaines durant, constitue toujours une occasion pour les étudiants et les associations de tout bord pour manifester et exprimer leur refus des politiques publiques, ajoutant qu’au cours de cette manifestation, 12 agents de la police ont été blessés par des jets de cocktail Molotov.

 

 

 

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