La revue de presse hebdomadaire nationale

Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :
*Challenge.:
– Le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a souhaité dans un entretien accordé à “Challenge” que l’aide publique destinée au cinéma soit inscrite dans un cadre transparent et que les décisions d’allocation des fonds et de sélection de films soient le fait d’une commission indépendante au sein de laquelle l’administration n’aurait qu’une présence minime. Il a par ailleurs affirmé que les montants octroyés pour la production de 70 projets sur 220 ont atteint 175 millions DH, indiquant qu’un montant annuel entre 25 et 27 millions DH a été alloué aux festivals.
– Majida Maarouf, directrice de l’Agence nationale pour le développement aquacole, a affirmé que quatre plans d’aménagement sont en cours d’élaboration, soulignant que les plans de la Méditerranée et de la région d’Agadir seront lancés par appel à manifestation d’intérêt dès 2016, alors que les deux autres, qui concernent les zones s’étendant de Guelmim à Boujdour et d’El Jadida à Essaouira, sont en cours d’étude et seront finalisés en 2017. Elle a ajouté que d’autres plans seront lancés en 2016, portant ainsi le nombre à 7 plans aquacoles.
*Le Canard Libéré.:
– Total Maroc et Vivo energy (Shell) cherchent-ils à profiter de la libéralisation du marché des hydrocarbures pour faire décoller leurs marges aux dépens de la RAM? C’est ce que pense le président de la compagnie au vu des offres de prix (jugées 10 à 15 pc plus chères) faites au transporteur par les deux enseignes accusées également par Driss Benhima d’entente sur les prix.
– Dans leurs rapports sur la gestion déléguée des services publics locaux, Driss Jettou et Nizar Baraka, respectivement premier président de la Cour des comptes et président du Conseil économique, social et environnemental, ont pointé du doigt certains dysfonctionnements dans la planification et la formulation des besoins par les autorités délégantes et l’absence d’un organe indépendant chargé des fonctions d’expertise, de coordination, de suivi et de veille. De même, la gestion déléguée, selon Jettou, se trouve handicapée par la faiblesse de la collectivité territoriale, insuffisamment dotée de profils qualifiés pour prendre en charge les engagements souscrits dans le contrat de gestion déléguée.
*Maroc Hebdo.:
– Réchauffement climatique: La FAO prédit une situation alarmante pour le Maroc. Le Royaume, à l’instar de la plupart des pays du continent africain, est confronté aux graves menaces de la désertification et de la dégradation de ses ressources naturelles: sol, pâturages, couvert forestier et végétal et potentiel d’irrigation. L’ampleur des phénomènes observés et leur répercussion socio-économique a amené l’Etat à adopter une politique et des programmes susceptibles d’enrayer la tendance à la désertification. En s’engageant à réduire de 30 pc environ les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025, le Maroc fait beaucoup mieux que des pays industriels qui ont préféré ne prendre aucun engagement.
– Un climat social détestable. Les quatre centrales syndicales, l’UMT, la FDT, la CDT et l’UGTM l’ont fait savoir dimanche dernier à Casablanca, lors d’une marche commune de protestation. Les syndicats réitèrent une exigence de base, à savoir une augmentation des salaires permettant de pallier la baisse du pouvoir d’achat rongé par la hausse persistante du coût de la vie. Les syndicats dénoncent l’absence de mesures positives à l’adresse des salariés dans la loi de finances 2016.
*L’Observateur du Maroc et d’Afrique.:
– “Transport et logistique constituent un secteur important pour la compétitivité et l’attractivité de chaque pays. L’Afrique doit croire en l’Afrique pour pouvoir assurer son essor”, a affirmé le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane lors de l’ouverture du 1er Congrès africain des transports et de la logistique (CATL2015). Principaux objectifs ayant réuni les nombreux participants ayant fait le déplacement à Rabat: explorer les possibilités de développement d’écosystèmes logistiques régionaux, promouvoir des modèles économiques de co-développement interafricains et s’inspirer des dernières innovations dans la quête d’une croissance inclusive.
– La PME est au cœur de l’agenda Maroc-UE, tant dans le cadre des relations commerciales que de la coopération financière et technique, a indiqué l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Maroc, Rupert Joy, dans un entretien à l’hebdomadaire, ajoutant que ceci a été reconfirmé par la nouvelle politique de voisinage qui a été lancée le 18 novembre et qui fait du développement économique une de ses priorités. Il a souligné que les PME marocaines opèrent déjà leurs échanges avec l’UE à travers une zone de libre-échange.
*Finances News Hebdo.:
– Les pouvoirs publics au Maroc rassurent en considérant le poids actuel de la dette publique comme étant viable, bien qu’il soit élevé. Un constat que ne semblent pas partager les économistes, entre autres les analystes de l’Observatoire de la conjoncture, qui exhortent les pouvoirs publics à une meilleure gestion de la dette. Ils considèrent que le recours de plus en plus excessif de l’Etat à l’endettement pour financer le déficit budgétaire a eu pour résultat une montée en flèche des charges de remboursement au titre du paiement des intérêts et commissions, et du principal.
– Boulet pour les entreprises, le poids excessif des charges revient régulièrement comme la cause majeure de leurs médiocres performances en matière d’emploi, d’exportations et d’investissement. La fiscalité des entreprises est dans ce sens en tête de liste des charges lourdes qui plombent la compétitivité des entreprises marocaines. Et bien que d’aucuns s’accordent à dire qu’il faut impérativement la réformer, il ne faut surtout pas espérer de grands changements à la lumière de la loi de Finances 2016.
*La Vie Eco.:
– Le Maroc pourra bientôt produire des milliards de mètres cubes de gaz naturel! C’est en tout cas l’espoir nourri par Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement. Ce dernier va encore plus loin en prédisant que la confirmation pourrait avoir lieu dans “les deux ou trois prochaines années”. Fini donc le temps de la prudence. Jusque-là, les pouvoirs publics sont toujours intervenus pour relativiser l’optimisme des sociétés d’exploration.
– Le Maroc a décidé de marquer la 21ème Conférence des parties, qui se tient jusqu’au 11 décembre au Bourget, près de Paris, de son empreinte. Après avoir annoncé, il y a quelques semaines, sa décision d’interdire la fabrication, l’importation, la commercialisation et l’utilisation de sacs en matière plastique à compter du 1er juillet 2016, le Royaume fait de nouveau sensation en annonçant cette fois sa volonté de porter à 52 pc la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030.
*Le Reporter.:
– Conclave franco-marocain de notaires. Il s’agit d’aplanir les difficultés et d’informer sur les nouveautés juridiques applicables en matière de régimes matrimoniaux et successoraux au Maroc et en France. Organisée en collaboration avec la Chambre des notaires de Paris et fruit d’une maturation certaine et de plusieurs années de réflexion, la première conférence franco-marocaine des notaires a enfin vu le jour (27 novembre 2015). La première édition de cette Conférence, chapeautée par le Conseil régional des notaires de Rabat, a traité une thématique percutante : “régimes matrimoniaux et successions : regards croisés Maroc-France”.
– Sans transport et sans logistique, il n’y aura pas de développement. C’est par cette phrase que le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, a lancé les travaux du 1er Congrès africain des transports et de la logistique (25-27 novembre 2015) à Rabat, une manifestation haut de gamme qui a rassemblé les représentants de plusieurs pays africains, ce qui a fait dire à un participant que “toute l’Afrique est aujourd’hui réunie à Rabat”.
*La Nouvelle Tribune.:
– L’année 2016 pointe et avec elle s’annoncent la fin de l’actuelle législature et donc les prochaines échéances électorales. Les acteurs politiques le savent mieux que quiconque et les formations partisanes entament le marathon préélectoral dans l’optique d’une bataille qui sera aussi rude qu’à l’issue incertaine. Le PAM, auréolé de ces victoires aux communales et aux régionales, malgré les leadership au manque de charisme évident, caracole en tête et affirme des ambitions qui, somme toute, sont légitimes.
– L’objectif de porter à 52 pc la part des énergies renouvelables à l’horizon 2030 permettra au Maroc de devenir un modèle à l’échelle internationale par l’intégration de deux sources essentielles, l’éolien et le solaire, a affirmé, mardi à Paris, le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara. Dans son allocution à l’ouverture lundi de la COP21, le Souverain avait annoncé que l’objectif de 42 pc qui avait été fixé pour la part des énergies, dans la réponse à apporter aux besoins du Maroc en 2020, a récemment été porté à 52 pc à l’horizon 2030.