La revue de presse hebdomadaire nationale

Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :
*Finances News Hebdo.:
– La treizième assemblée plénière du Conseil national de la comptabilité, organe de référence de la normalisation comptable, vient d’adopter le projet de plan comptable agricole (PCA). Elle a également validé la mise en place de deux autres plans comptables spécifiques à savoir le plan comptable des Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) et celui consacré aux organismes de placements en capital risque (OPCR). Pour Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des finances, qui a présidé la plénière, cette action entre dans le cadre de la mise à niveau du système comptable et financier au Maroc.
– Des richesses inexploitées. Le capital immatériel joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’économie et peut être une importante source de création de richesses, s’il est bien valorisé. La richesse immatérielle du Maroc est significative (78 pc du PIB) mais le pays doit investir davantage dans son capital humain pour ne pas se retrouver en marge du nouveau monde qui se dessine: un monde où l’économie du savoir et de la connaissance prend irrémédiablement le pas sur les richesses matérielles conventionnelles.
*Le Canard Libéré.:
– La seule vraie stratégie qui tient la route, en l’occurrence le Plan Maroc vert, est aujourd’hui menacée par la faiblesse des circuits de commercialisation. C’est le talon d’Achille de ce Plan qui a même réussi à être en avance par rapport aux objectifs de production retenus initialement. En vérité, les fruits et légumes affichent même une surproduction qui, en l’absence de débouchés, risquent de faire chuter les prix et pousser les agriculteurs à réduire les surfaces cultivables. Inquiétant, ce désinvestissement commence à toucher certaines zones comme Midelt où les agriculteurs ont arraché les pieds de pommiers pour ne pas revivre de nouveau la mauvaise expérience de cette année.
– Créée en 2008 par la CDG et le conseil de la ville, Casablanca Développement vient de décider de s’attaquer à la mafia des parkings en installant des horodateurs sur les territoires de plusieurs arrondissements. La partie s’annonce difficile en raison de la protestation des gardiens de voitures contre tout projet d’installation d’horodateurs dans leurs zones de “travail”.
*L’Observateur du Maroc et d’Afrique.:
– Selon l’étude internationale sur les coûts de production de l’huile signée par le Conseil oléicole international (COI), le Maroc enregistre les coûts de production les plus bas au monde. Ce constat a été établi sur la base de l’analyse de sept méthodes de culture d’olives et des coûts engendrés par la transformation de la récolte en huile dans 15 pays à travers le monde. Les analyses en ont conclu qu’avec une superficie de 1,02 million d’hectares consacrés à la production d’olives, le coût pondéré d’obtention d’un kilogramme d’huile est de 1,91 euros au Maroc, soit plus bas que la moyenne pondérée de 2,3 euros pour l’ensemble des autres pays. Le Royaume se place devant la Turquie où le prix du kilogramme pondéré atteint 2,03 euros.
– Driss Benhima, DG de Royal Air Maroc (RAM): “Le choc des investissements, très lourds, que nous subissons en matière d’acquisition d’avions, impacte nos résultats”. Il a souligné que sa compagnie, qui avait lancé en 2013 la stratégie “Démarche qualité” pour offrir au client une meilleure qualité de service, a tous les moyens “pour améliorer notre politique financière dans les années à venir”.
*Le Temps.:
– Selon une ONG américaine, Global Financial integrity, le Maroc occupe la première place dans la région Mena au niveau de la fuite des capitaux, le volume des fonds en fuite entre 2004 et 2013 étant de l’ordre de 40 MMDH par an. Sur le plan continental, le Maroc occupe la troisième place derrière le Nigéria et l’Afrique du Sud. Ce mauvais classement est dû essentiellement à la fraude au niveau de la facturation lors des transactions internationales qui constituent près de 70 pc des capitaux en fuite.
– Avec des exportations à 19,5 MMDH en 2014, soit une augmentation de 52,7 pc par rapport à 2013, le Maroc s’est hissé au 1er rang des pays exportateurs de produits automobiles dans la région Mena. Le plan d’accélération industrielle, qui montre déjà ses fruits, ambitionne de doubler la production automobile du Maroc pour atteindre 800.000 véhicules à l’horizon 2020 au lieu de 400.000 en 2014.
*Le Reporter.:
– En dépit de performances honorables, l’économie demeure structurellement orientée sur des activités non marchandes (bâtiment, travaux publics, services à faible valeur ajoutée, etc.) et un secteur agricole volatil et peu productif. Une nouvelle stratégie de partenariat du Groupe de la Banque mondiale pour le Maroc portant sur la période 2014-2017 a été soumise au conseil des administrateurs le 29 avril 2014. Elle s’inspire des larges consultations menées auprès des représentants du gouvernement, de la société civile, du secteur privé et d’autres secteurs clés du développement. Le nouveau cadre de partenariat s’articule autour de trois axes: promotion de la compétitivité et d’une croissance sans exclus, édification d’un avenir écologiquement durable et renforcement de la gouvernance et des institutions pour assurer de meilleurs services à tous les citoyens.
– Selon l’ONHYM, l’exploration des hydrocarbures et mines comptait, à fin septembre 2015, 39 permis en onshore, 79 permis en offshore, 4 autorisations de reconnaissance en onshore, 3 en offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 2 ONHYM), ainsi que 4 MOU (Memorandum of Understunding) sur les schistes bitumineux. Le tout sur une superficie totale de plus de 455.000 km2. En ce qui concerne l’activité d’exploration des hydrocarbures par les moyens propres de l’ONHYM, elle a concerné, au cours de l’année 2015, la poursuite des études de contrôle des play concepts, leads et prospects dans les zones libres en offshore entre Rabat et Tarfaya, ainsi que l’évaluation du potentiel pétrolier du Mésorif.
*La Nouvelle Tribune.:
– Apparemment, l’année agricole s’annonce difficile…La pluie tarde toujours à venir. Dans la campagne, le moral des agriculteurs, petits et grands, n’est pas au beau fixe. Le déficit pluviométrique, soit 47 pc par rapport à une période normale, inquiète plus d’un. Le scénario de la sécheresse ne serait pas écarté. En effet, après plus de deux mois de canicules dépassant parfois 36 degrés dans certaines régions du Royaume, en plus d’une situation de remplissage de barrages à ses plus bas niveaux, l’inquiétude s’est amplement installée dans les esprits. Du côté de la Direction météorologique nationale, la situation reste inchangée.
– Entre 2006 et 2013, les différents tribunaux marocains ont prononcé des jugements pour un montant d’environ 4,5 milliards de dirhams contre l’Etat. C’est ce que démontre le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du contentieux judiciaire de l’Etat. Ce rapport fait ressortir que ces jugements concernent principalement les départements de l’Education nationale, de l’Equipement et du transport et de l’Intérieur. S’agissant du nombre moyen annuel des recours intentés contre l’Etat, il s’élève à 30.000 recours, révèle la même source, notant que la moitié de ces affaires concerne le recours en annulation et le recours en indemnité pour atteinte à la propriété privé.
*Maroc Hebdo.:
– En ces temps d’incohérence du côté de l’Union européenne et de ses institutions – Parlement et Tribunal de justice – voilà que, du côté des Etats-Unis, la marocanité du Sahara est de nouveau confortée. C’est le Congrès américain qui vient, en effet, de réitérer son appui à la question nationale par le vote de deux résolutions. La première intéresse l’aide financière à apporter au Royaume pour l’année 2016, sans conditions et sur “tout le territoire sous administration marocaine, y compris le Sahara”. Quant à la seconde résolution, elle regarde l’état d’avancement du processus actuel de négociation. Le Congrès US fait état de sa préoccupation quant à l’échec enregistré sur la voie du règlement mais aussi pour ce qui est de la situation des populations dans les camps de Tindouf.
– Rares sont sans doute les compagnies aériennes des pays à revenu intermédiaire à pouvoir se targuer d’une aussi franche réussite. Cela dit, Driss Benhima semble bien décidé à ne pas s’endormir sur ses lauriers. Pour ce faire, la qualité au service de l’expérience client semble désormais tenir de crédo au sein de la compagnie. C’était d’ailleurs là l’objet de la conférence de presse tenue, mardi 22 décembre à Casablanca. D’après le PDG de Royal Air Maroc, la qualité de service et l’amélioration des services aux clients sont les deux piliers sur lesquels devraient continuer de s’appuyer la compagnie dans la lignée de sa “démarche qualité” adoptée en 2013.
*La Vie Eco.:
– La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) a fini de mettre en place la logistique nécessaire au fonctionnement de l’assurance maladie des étudiants. Le régime sera opérationnel dès le 6 janvier et les premiers dossiers seront remboursés à partir de la fin du même mois. Trois plates-formes d’immatriculation ont été créées, la première pour les étudiants de l’enseignement supérieur privé et public, la deuxième pour les étudiants de l’OFPPT, qui a déjà transmis 25.000 demandes à la CNOPS, et la troisième pour ceux de la formation professionnelle privée. Le dispositif couvrira 280.000 personnes qui bénéficieront du même panier de soins que celui de l’AMO.
– A la lecture des chiffres publiés par la Trésorerie générale du Royaume (TGR) relatifs à la Taxe intérieure de consommation (TIC), engagée dans le cadre des lois de Finances 2013 et 2014, on constate bien une progression soutenue des recettes. A fin novembre 2015, les sommes collectées au titre de la TIC ont atteint 22,935 milliards de DH (MMDH) contre 21,857 MMDH en 2014 et 20,596 MMDH en 2013. Ces recettes ont progressé de 11,33 pc par rapport à fin novembre 2012, dernière année avant la réforme de cette taxe. Mieux encore, le gouvernement a dépassé ses objectifs, puisque les recettes collectées ont été supérieures aux prévisions des lois de Finances 2013 et 2014.
*Challenge.:
– Du Nord au Sud, les Initiatives Royales visent à doter chaque région d’un levier de développement adapté à sa vocation et à ses potentialités. Pour la région Tafilalet-Ouarzazate, c’est l’énergie solaire qui sera son moteur de développement. A travers le Plan solaire, cette région va accueillir des investissements de près de dix milliards de dollars pour développer une capacité de production de 2.000 MW à l’horizon 2020 et éviter des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 3,7 millions de tonnes de CO2 par an à partir de 2020.
– Nul ne peut nier que le Maroc a fait des progrès colossaux dans le domaine de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le dispositif mis en place en 2007 a été constamment révisé pour sa mise en conformité avec les meilleurs standards internationaux en la matière, notamment les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI). Actuellement, le Maroc n’a aucun complexe à avoir envers les pays les plus avancés dans ce domaine car il a pu, en peu de temps, construire un dispositif qui, quelles que soient ses insuffisances, a eu pour résultat de provoquer un vrai “déclic culturel”. Le devoir de vigilance est devenu une composante importante de la culture du banquier marocain.