La destitution de la présidente sud-coréenne confirmée

La Cour constitutionnelle sud-coréenne a confirmé vendredi à l’unanimité des huit juges la destitution de la présidente Park Geun-hye, votée en décembre par les députés, ouvrant la voie à la tenue d’une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours.
Park Geun-hye est impliquée dans une affaire de trafic d’influence et l’intérim du pouvoir est assuré par le Premier ministre, Hwang Kyo-ahn.
Elle est accusée, avec une amie et un de ses anciens conseillers, tous deux mis en examen, d’avoir fait pression sur de grandes entreprises sud-coréennes pour qu’elles fassent des dons à deux fondations mises en place pour soutenir ses initiatives politiques.
La présidente, dont le mandat de cinq ans devait s’achever normalement en février 2018, dément toute malversation. Elle s’est néanmoins excusée pour sa négligence dans les relations avec son amie, Choi Soon-sil.
Des manifestations ont lieu tous les samedis à Séoul pendant six semaines, l’automne dernier, pour exiger la démission de la présidente. Celle-ci a finalement été suspendue et déchue de ses prérogatives par les députés lors d’un vote le 9 décembre.