La capitale du Souss souffre d’une situation sanitaire exceptionnelle

Quoique métropole du Souss et du sud marocain, et bien qu’elle soit une station balnéaire célèbre, la ville d’Agadir connaît un chaos exceptionnel dans le secteur de la santé, en raison de la médiocrité des services présentés par l’hôpital régional Hassan II tout à fait au bout de souffle.
Cette situation sanitaire inadmissible s’aggrave encore dans les cliniques et établissements privés qui possèdent un service de radiologie puisque la permanence n’y est pas assurée. Ceci est dû, selon des spécialistes interrogés par le portail « Machahid.Info », au fait que ces cliniques devenues extrêmement aisées, ferment les fins de semaine et mettent en péril la vie d’une multitude de cas urgents tels que les victimes des accidents de circulation.
Par conséquent, et devant l’ampleur de la situation, le ministère de la santé et les services compétents se doivent de mettre fin à ce grand chaos en imposant un agenda strict et clair organisant les services de permanence.
Par ailleurs, et dans le même contexte, des services vitaux au sein de la clinique de la sécurité sociale d’Agadir souffrent d’une pénurie totale de médecins à cause des décisions prises par le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi, afin d’interdire aux médecins du secteur public d’exercer dans des établissements privés, à travers des conseils disciplinaires et des arrêts de travail. De là, le service de dialyse, entre autres, n’est supervisé par aucun médecin et est géré par deux infirmiers de même que le service de radiologie, surtout si on sait que la plupart de ces services sont dirigées par des médecins du secteur public.
Jamal Khayr Eddine