A l’instar de la séance précédente, la Bourse de Casablanca a débuté ses échanges sur une note négative mardi, pénalisée par les bancaires ainsi que le secteur des télécoms. Après avoir réussi à renouer avec la hausse la veille à la clôture, la place boursière casablancaise démarrait en grise mine, tirée vers le bas principalement par le duo BMCE Bank (-1,88%) et BCP (-1,25%), ainsi que le géant des télécoms, Itissalat Al-Maghrib (-1,18%). Vers 09h50 GMT, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, en repli de 0,44% franchissait à la baisse le seuil des 12.100 points pour s’établir à 12.194,14.

De même, le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, en retrait de 0,47% frôlait la barre des 10.000 points. Les principales Bourses européennes ont également ouvert en baisse mardi, plombées par les valeurs bancaires après la publication de résultats jugés décevants de BNP Paribas. A Paris, l’indice CAC 40 recule de 0,26% à 4.765,77 points vers 8h10 GMT alors que le Dax allemand (-0,03%) et le FTSE-100 britannique (-0,01%) sont stables. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 0,17%, le FTSEurofirst 300 0,02 % et le Stoxx 600 0,08%.

Avec une baisse de 0,7%, les banques affichent le plus fort recul des sous-indices du Stoxx 600, sous la conduite de BNP Paribas qui chute de 3,77% après l’annonce d’un bénéfice plus que doublé au quatrième trimestre à mais inférieur aux attentes. Sur le marché des changes, le dollar reprend un peu du terrain perdu lundi face au yen en raison de l’aversion au risque des investisseurs qui se sont portés vers la devise japonaise. Le billet vert, qui a reculé jusqu’à 111,625 yens, un plus bas depuis la fin novembre, progresse de 0,42%, au lendemain d’un repli de 0,8%. Pénalisé par les incertitudes politiques en Europe, notamment en France, l’euro poursuit son recul face au dollar.

Sur le marché pétrolier, les cours repartent à la baisse. Le baril de Brent perd 0,20% à 55,61 dollars et le brut léger américain recule de 0,17% à 52,92 dollars. Le marché oscille toujours entre les signes de réduction de la production dans le cadre de l’accord entre l’Opep et des pays non-Opep et la tendance à l’augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis.