La Bourse de Casablanca entame la semaine en petite hausse

La Bourse de Casablanca débutait ses échanges sur une note positive lundi, l’embellie de certains poids lourds de la cote compensant la mauvaise posture d’autres. Après avoir aligné une deuxième semaine consécutive de baisse, la place boursière casablancaise reprenait des couleurs dans les premiers échanges, confortée notamment les valeurs Managem, qui s’adjugeait la plus forte hausse du Masi (+7,54%), et Attijariwafa bank (+1,30%) ainsi que les immobilières. Vers 09h48 GMT, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, limitait sa progression à 0,09% à 12.518,77 points, sa performance étant contrecarrée par le repli des titres Total Maroc (-1,44%) et Itissalat Al-Maghrib (-1,17%).
De même, le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, en avancement de 9,59 points comptait 10.279,04 points. En parallèle, les principales Bourses européennes ont ouvert en baisse, dans le sillage de Wall Street qui a marqué une pause en fin de semaine dernière, attendant de nouvelles précisions sur la politique économique et commerciale de Donald Trump. A Paris, l’indice CAC 40 est en repli de 0,86% à 4.798,24 points vers 08h35 GMT. A Francfort, le Dax perd 0,63% et à Londres, le FTSE recule de 0,9%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,76%, le FTSEurofirst 300 0,75% et le Stoxx 600 0,73%.
Sur le plan sectoriel, les télécoms (+0,16%), les technologies (+0,17%) et la santé (+0,13%) réalisent les meilleures performances. A l’inverse, avec des replis de l’ordre de 1%, les valeurs des biens de consommation, de la finance et de l’énergie affichent les plus fortes baisses. Les marchés guetteront cette semaine non seulement la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (mercredi), les statistiques sur l’emploi (vendredi) et une nouvelle salve de résultats de sociétés, mais aussi les déclarations et les actes de Donald Trump. Le décret anti-immigration signé vendredi par le président américain a déclenché une levée de boucliers sur la scène internationale, dans des tribunaux américains et auprès de certains républicains.