La Bourse de Casablanca entame la semaine dans le rouge

La place boursière casablancaise a débuté ses échanges sur trajectoire baissière lundi, plombée par des poids lourds de la cote, notamment, le géant des télécoms Itissalat Al-Maghrib (-2,19%).
Après deux semaines d’affilée de hausse, où le Masi place sa performance annuelle à +9,26%, la tendance est également alourdie par les minières, ainsi que les valeurs Managem et BCP, qui essuyaient des pertes de -1,19% et -1% respectivement.
Au terme des quinze premières minutes d’échanges, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, lâchait 57,45 points à 12.665,15 points (-0,45%), et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, abandonnait 0,48% à 10.424,89 points.
Selon les pronostics des analystes d’Upline Securities, tant que l’indice général ne casse pas le niveau des 12.570 points, il devrait tester à la hausse les 13.000 points suivi par les 13 100 points. Dans le cas d’un échec de franchissement à la hausse de ce niveau, le Masi devrait chercher le support des 12.680 points à la baisse.
Pour leur part, les Bourses européenne évoluaient en baisse lundi dans les premiers échanges, la place de Londres reculant cependant moins que les autres à la faveur d’une nouvelle chute de la livre, la devise britannique pâtissant des craintes d’un “Brexit dur”.
A Paris, l’indice CAC 40 recule de 0,61% à 4.892,53 points vers 08h40 GMT. A Francfort, le Dax cède 0,59% et à Londres, le FTSE cède 0,04%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,67%, le FTSEurofirst 300 0,68% et le Stoxx 600 0,64%.
Milan (-1,06%) sous-performe, affaiblie par son secteur bancaire (-1,87%) à la suite de l’abaissement de la note de l’Italie par l’agence DBRS, ce qui renchérira leurs coûts de refinancement.
La Bourse de Tokyo a, quant à elle, perdu 1%, victime de prises de bénéfices en attendant des précisions sur la politique de Donald Trump lors de son discours d’investiture vendredi, ainsi que de l’appréciation du yen qui profite de l’aversion au risque face aux craintes d’un “Brexit dur”.