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Home›A la une›Grèce: le FMI prêt au clash mais pas au cash

Grèce: le FMI prêt au clash mais pas au cash

28 mai 2016
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La pression européenne n’y a rien fait: le FMI refuse toujours de ressortir le carnet de chèques pour la Grèce sans engagements concrets pour alléger la dette du pays, au risque d’un clash avec la zone euro.

Pas un centime des quelque 10 milliards d’euros de prêts obtenus par Athènes mercredi ne viendra ainsi des caisses du Fonds monétaire international, qui continue de jouer sa propre partition pour sauver sa crédibilité.

Jusqu’à quand? Le FMI, qui a participé aux précédents renflouements de la Grèce, peut-il éternellement faire la sourde oreille et refuser de s’associer au plan d’aide européen de l’été 2015?

“Bien sûr que oui”, répond Thanos Catsambas qui a été le représentant de la Grèce au FMI jusqu’à juillet 2015. “Il n’a aucune raison de faire partie de tout ça et peut rester sur le bas-côté en fournissant une aide purement technique”, assure-t-il dans un entretien à l’AFP.

Selon lui, le FMI, en restant associé aux tractations avec Athènes, fait déjà une “faveur” aux pays comme l’Allemagne qui réclament sa présence pour s’assurer que les réformes sont bien mises en oeuvre en Grèce.

Les temps ont donc changé. En 2010 comme en 2012, le FMI avait accordé à la Grèce la plus grande ligne de crédit de son histoire, sous la pression de l’Europe et en dépit de doutes sur la viabilité de ses finances publiques. Au total, 58 milliards d’euros avaient été promis à Athènes dont environ 31 ont été déboursés à ce jour.

“En 2010, la Grèce était une pièce centrale de l’union entre Européens et le FMI a dû renoncer à ses principes et approuver quelque chose qu’il savait voué à l’échec mais qui visait à éviter une crise financière”, explique à l’AFP Desmond Lachman, un ancien responsable du FMI.

Aujourd’hui, l’institution a les coudées plus franches: les risques de contagion grecs ont été neutralisés et la zone euro s’est dotée de son propre fonds de secours pour venir en aide à ses pays membres.

Le Fonds fait également preuve de la plus grande prudence après avoir eu des sueurs froides à l’été 2015 quand la Grèce lui avait infligé le plus important défaut de paiement de son histoire (2 milliards d’euros), entamant autant sa crédibilité que son intégrité financière.

Ce chapitre n’est d’ailleurs pas totalement clos puisque Athènes doit encore rembourser quelque 14,6 milliards d’euros au FMI.

Avant de s’engager de nouveau financièrement, le FMI veut donc être sûr que la dette grecque est viable et exige des Européens des mesures d’allègement drastiques comme le gel des remboursements ou l’extension des maturités pendant des décennies.

“En clair, le FMI dit :+arrêtons les simulacres et soyons sérieux+”, analyse M. Lachman, assurant que le Fonds répond ainsi à “la pression” des pays émergents pour que la Grèce soit soumise aux mêmes règles que les autres.

En débloquant mercredi de nouveaux prêts pour Athènes, les Européens se sont toutefois gardés de tout engagement précis sur la dette, se bornant à établir une vague feuille de route.

Insuffisant, a aussitôt jugé le FMI. “Nous devons être sûrs que la série de mesures sur laquelle l’Europe est prête à s’engager est cohérente avec ce que nous pensons nécessaire (…). Ce n’est pas encore le cas”, a résumé un haut responsable du Fonds mercredi.

Le FMI pense arriver à un terrain d’entente d’ici à la fin de l’année et les principaux pays européens tiennent même pour acquise sa participation financière. Mais le fossé les séparant semble se creuser.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a ainsi tourné en dérision les recommandations du FMI de geler les remboursements de la dette grecque jusqu’en 2040. “On pourrait accorder une période de grâce de 1.000 ans”, a-t-il ironisé.

Selon M. Catsambas, les propositions du FMI vont peut-être trop loin pour des dirigeants européens confrontés à la méfiance de leurs opinions publiques.

“Quand vous parlez d’échéances si lointaines dans le futur, c’est quelque part un +haircut+ (effacement des créances, ndlr) et je ne sais pas si les Européens peuvent accepter ça”, estime-t-il.

AFP

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