France: Affaire Omar Raddad: Réouverture du dossier 21 ans après

Le procès de Omar Raddad, condamné en 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal pourrait être révisé après que des traces d’ADN « exploitables » ont été retrouvés sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène du crime. Le parquet reste toutefois prudent quant aux identités génétiques recueillies sur les traces. Deux hypothèses: Les traces ADN peuvent appartenir aux protagonistes, donc le ou les meurtriers, mais elles peuvent aussi faire partie d’une manipulation ultérieure des faits.
Omar Raddad, travaillait comme jardinier chez la victime à Mougins (Alpes-Maritimes), Ghislaine Marchal. Il été condamné en 1994 à dix-huit ans de réclusion criminelle pour le meurtre le 23 juin 1991 de la riche veuve. Omar, qui espère aujourd’hui obtenir la révision de son procès, a toujours clamé son innocence.
Pour rappel, la justice a refusé en 2002 la réouverture du procès d’Omar Raddad sur la base des deux empreintes retrouvées sur les lieux du crime et qui ne correspondent pas aux siennes. Cette nouvelle expertise a été réalisée à la demande de l’avocate d’Omar Raddad, Me Sylvie Noachovitch, qui s’appuie sur une loi de 2014 visant à assouplir les conditions de révision d’un procès.
Omar Raddad a bénéficié d’une libération conditionnelle le 4 septembre 1998, après une grâce présidentielle partielle du président de l’époque, Jacques Chirac.