Un mois après la douche froide assénée par le chef du gouvernement à son ministre de l’éducation devant les élus de la nation au sujet de la réintroduction de la langue française dans certaines matières scientifiques, la réponse du berger à la bergère est sortie de la bouche de Omar Azziman, lundi 21 décembre dernier, à l’occasion de l’ouverture du 8ème Conseil Supérieur de l’Education de la Formation et de la Recherche Scientifique.
Pour mettre la pression, le président du CSEFRS, s’est référé au discours du trône de sa majesté le Roi Mohamed VI, qui considère que l’ouverture sur les langues étrangères est une valeur ajoutée qui enrichira l’identité marocaine.
Partant de ce principe de base, la réforme de l’enseignement doit prévaloir l’intérêt suprême de l’élève et des générations montantes.
Selon Azziman, le ministère responsable de l’enseignement a saisi le message et s’est attelé à l’opérationnalisation de la vision stratégique 2015-2030. Maintenant, loin de tous préjugés, démagogies ou calculs politiques, les autres organismes de l’Etat doivent s’aligner sur cet objectif et arrêter de torpiller toute tentative d’aller de l’avant dans le dossier de l’enseignement.