Il n’existe « aucune liste officielle » de membres du gouvernement avec les noms des ministres, a indiqué une source proche des consultations entre le chef du gouvernement désigné et les dirigeants des partis politiques.

Cette liste serait probablement, selon le quotidien Assabah, une feuille de route sur l’architecture générale du prochain exécutif qui comprendrait 30 ministères à partager de manière égale entre le Parti justice et développement, la Koutla (Istiqlal, USFP et PPS), et l’alliance RNI-UC.

La proposition de cette composition du gouvernement renferme une tentative de consoler le Rassemblement national des indépendants qui pourra disposer de 10 postes ministériels à condition d’accepter la participation de l’Istiqlal au gouvernement et de délaisser son allié l’Union constitutionnelle ou de partager ces postes avec ce dernier.

Pour ce qui est des noms annoncés sur la liste du gouvernement, qui a circulé ces derniers jours, il pourrait juste s’agir, selon la même source, de suppositions quant aux personnalités ministrables.