La délégation libyenne ayant pris part, dimanche, à la conférence internationale de Rome a exprimé sa « gratitude » au Maroc pour les efforts qu’il déploie depuis près d’un an en vue de favoriser le dialogue entre les parties libyennes.
« Nous tenons à exprimer notre gratitude au Maroc, Roi, peuple et gouvernement, pour ses efforts déployés pendant près d’une année afin de promouvoir un climat de dialogue et d’entente entre les libyens », a déclaré à la MAP, M. Salah Al-Makhzoum, responsable du Parlement de Tripoli qui s’exprimait au nom de la délégation.
« Nous ne pouvons que nous féliciter du travail accompli par le Maroc pour un rapprochement des positions des parties libyennes » notamment lors des discussions tenues à Skhirat, a-t-il dit.
M. Al-Makhzoumi a relevé que « ces efforts ont finalement abouti et un accord d’une grande importance sera signé le 16 décembre dans cette ville marocaine avec le soutien de la communauté internationale », estimant qu’il s’agit « d’un jour faste pour les libyens qui aspirent à l’unité de leur pays ».
Certes, a-t-il fait observer, le prochain gouvernement libyen sera confronté à d' »importants défis », mais « l’essentiel est que l’unité du pays sera préservée ».
Selon Al-Makhzoum, la délégation libyenne à la conférence de Rome « représente la majorité des Libyens qui souhaitent que leur pays vive dans la paix et la sécurité et soutiennent une solution politique à la crise ».
Notant que l’ensemble des acteurs libyens impliqués dans le dialogue en Libye sont présents à Rome, Al Makhzoum a indiqué que la cérémonie de signature de l’accord inter-libyen à Skhirat sera marquée par la participation notamment « des membres de la délégation ayant participé à la conférence de Rome, des leaders des partis politiques, des dirigeants des municipalités et des chefs de tribus ». « Tous les libyens seront représentés lors de cet évènement important dans l’histoire de la Libye ».
La conférence internationale sur la Libye, tenue dimanche, à Rome, a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat et à la formation d’un gouvernement d’union pour mettre fin au chaos qui règne dans le pays.
« Nous appelons toutes les parties à accepter un cessez-le-feu immédiat et global dans toute la Libye », ont souligné les participants à cette rencontre de haut niveau, dans un communiqué conjoint, réaffirmant leur engagement à fournir une assistance humanitaire à ce pays.
La formation d’un gouvernement d’union nationale basé à Tripoli reste « essentiel pour faire face, en partenariat avec la communauté internationale, aux défis critiques auquel le pays est confronté dans les domaines humanitaire, économique et sécuritaire », ajoute le communiqué dont les signataires apportent leur soutien aux « efforts du peuple libyen pour faire du pays un Etat sûr, démocratique, prospère et unifié ».