Chantiers en suspens et hôtels fermés: La crise d’Agadir se confirme

Certains grands hôtels, qui faisaient les beaux jours d’Agadir, demeurent fermés et des chantiers en suspens, autant de signes qui en disent long sur la crise de la capitale du Souss qui peine à se relever.
Le mot « blocage » devenu monnaie courante pour désigner l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations pour la formation du futur gouvernement, Agadir l’a connu il y a 12 ans avant.
Le mandat de Tarik El Kabbaj, en charge à cette époque des affaires de la ville, a été caractérisé par les coups de frein aux multiples projets qui étaient dans le pipeline forçant nombre d’investisseurs à plier bagages et quitter la ville à la recherche d’autres destinations plus accueillantes et plus propices, affirme un bon connaisseur des milieux d’Agadir.
La politique d’El Kabbaj a entraîné le « blocage » à plusieurs niveaux, notamment le tourisme et l’animation, souligne notre interlocuteur ajoutant que cette politique était conditionnée par la bonne ou la mauvaise humeur de l’ancien maire et n’avait aucun rapport avec la bonne gouvernance.
« C’était comme s’il avait à gérer une ferme », commente-t-il.
Un autre acteur a indiqué, de son côté, que les retombées de la politique d’El Kabbaj continueront de nuire au climat des affaires dans la ville, appelant à intensifier les efforts pour relancer les investissements et améliorer l’image de marque d’Agadir.