Barack Obama, qui connaîtra le nom de son successeur le 8 novembre, quittera la Maison Blanche le 20 janvier 2017. Bref retour en chiffres sur huit années de présidence.

1 – Premier président noir de l’histoire des Etats-Unis. Tous ceux qui l’ont précédé étaient des hommes blancs.

2 – Les deux filles de Barack et Michelle Obama, Malia (18 ans) et Sasha (15 ans), dont le président américain parle beaucoup, en public comme en privé.

“Mes filles sont fantastiques: intelligentes, drôles. L’âge d’or, c’est entre 6 et 12 ans. Elles veulent juste être avec vous. Après, elles vous aiment toujours, mais elles n’ont plus beaucoup de temps pour vous…”

5 – Le taux de chômage aux Etats-Unis en septembre 2016 en pourcentage, soit deux fois moins qu’en octobre 2009 au plus fort de la crise économique dont Barack Obama a hérité en arrivant au pouvoir.

20 – Le nombre d’enfants abattus le 14 décembre 2012 à Newton, dans le Connecticut, après la tuerie dans une école primaire. “La pire journée de ma présidence”, dira Barack Obama, qui n’aura cependant pas réussi à faire bouger les lignes vers un encadrement plus strict des armes à feu.

44 (43 plutôt) – En remportant l’élection présidentielle le 4 novembre 2008, Barack Obama devient le 44e d’une sérié de présidents qui a débuté par George Washington. Il n’est, en réalité, que le 43e. Grover Cleveland, qui fut président lors de deux mandats non consécutifs à la fin du XIXe siècle, a été compté deux fois.

60 – Le nombre de détenus toujours écroués dans la prison militaire de Guantanamo, ouverte sur l’île de Cuba après les attentats 11-Septembre. Dès son arrivée au pourvoir, Barack Obama avait promis de fermer ce camp symbole des dérives américaines dans la lutte contre le terrorisme. Il a échoué.

8.400 – Le nombre de soldats américains qui resteront en Afghanistan après le départ de Barack Obama. Reconnaissant la faiblesse des forces de sécurité afghanes, il a été contraint, par étapes, de renoncer à sa promesse initiale: le retrait total des troupes américaines fin 2016.

787 milliards – Le montant de son gigantesque plan de relance de l’économie, adopté dans la douleur par le Congrès un mois à peine après son arrivée au pouvoir pour enrayer la spirale négative dans laquelle était empêtrée la première économie mondiale.