Le Front des Forces socialistes (FFS), le vieux parti d’opposition en Algérie, a fustigé les diversions du pouvoir en place à Alger pour cacher la crise économique et politique qui frappe le pays.

“La situation politique est caractérisée, d’un côté, par l’aggravation de la crise nationale, de l’autre côté, par des campagnes de diversion qui se succèdent à un rythme effréné pour nous empêcher de réfléchir, de comprendre, de nous organiser et donc d’agir”, souligne le parti algérien dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son conseil national.

Dressant un tableau peu reluisant de la situation politique et économique dans le pays, le FFS fait remarquer que le pouvoir continue de gérer d’une façon autoritaire et unilatérale les affaires de l’Etat et tente de gagner du temps pour imposer ses choix et son agenda politique et économique.

Plus que jamais attaché à sa conférence du consensus national, le plus vieux parti de l’opposition en Algérie estime que la concrétisation d’un consensus, le plus large possible est la voie “pour la concrétisation d’une deuxième république fondée sur l’Etat de droit, la souveraineté nationale et populaire, la démocratie et la justice sociale”.

Par ailleurs, le parti annonce la nomination de Abdelmalek Bouchafa comme nouveau Premier secrétaire du parti, en remplacement de Mohamed Nebbou. “Cette décision est prise dans l’esprit d’alternance, de collégialité et de rotation des cadres dirigeants du parti”, a précisé le part