Akhannouch sort l’artillerie lourde contre ses critiques

Cible d’une campagne de dénigrement et de critiques ces derniers temps, le Président du RNI, Aziz Ahannouch sort l’artillerie lourde pour répondre à ses critiques et autres détracteurs.
Dans une déclarations à Machahid.info en marge d’un meeting à Ifrane, M. Akhannouch choisi des mots aussi durs que tranchants. Pour lui, Mohamed Ziane n’est autre qu’un « kari hnkou » et un avocat du diable qui fait de la politique politicienne et débite des futilités dans l’espoir de se remettre sous les feux des projecteurs.
« On peut déformer des faits, inventer toute sorte de mensonges, et tenter de minimiser et dénigrer le travail des autres mais l’on ne peut s’amuser à mentir aux Marocains parce que c’est un peuple intelligent», déclare le patron du parti de la Colombe.
« Nous avons pris la responsabilité du Parti le 27 Octobre de l’année dernière. Par contre, nous sommes présents fortement dans le paysage économique depuis plus de 70 ans à travers des entreprises citoyennes et militantes ayant accompagné avec constance le développement du pays et contribué à des pans entiers de son histoire, dont l’épopée de la Marche verte », tient à rappeler M. Akhannouch.
Et d’enchainer: « Je n’ai nullement l’intention de donner du crédit en répondant à ceux qui font de la politique politicienne et cherchent un moment de gloire en colportant toute sorte d’allégations futiles à notre égard ».
Le président du RNI, dans une référence aux récentes sorties de Ziane, s’interroge: que faisait cette personne qui parle aujourd’hui de protection de la démocratie, pendant les dernières élections législatives? Comment cet individu s’est-til transformé miraculeusement en porte-voix d’autres parties?
« L’histoire du Maroc a été façonnée par d’innombrables parties, et nous devons faire preuve de respect envers tout ceux qui ont contribué à l’indépendance du pays », a relevé Aziz Akhannouch critiquant au passage certains média sans les nommer en les invitant à s’informer auprès de lui de la bataille d’Ait Abdallah dans le région du Souss, de ceux qui étaient derrière les attentats des « Carrières centrales » à Casablanca, et de ceux qui ont souffert du calvaire et de l’exil pendant la période coloniale.
Evoquant, par ailleurs, la feuille de route que son parti est entrain de finaliser, le président du RNI a indiqué qu’il s’agit d’une stratégie qui a pour but d’impliquer l’ensemble des militants et militantes Rnistes dans le processus de décisions et de créer une nouvelle dynamique à même de consacrer la politique de proximité des citoyens pour être à l’écoute de leurs suggestions et répondre à leurs besoins et leurs attentes.