Agadir : « Le noir » gangrène le marché du logement social

Les acquéreurs de logements sociaux à Agadir ne cessent de se plaindre des pratiques de certains promoteurs immobiliers qui exigent des montants non déclarés pouvant aller jusqu’à 100 000 dirhams alors que le prix réglementaire est bien fixé à 250 000 dirhams.
Ces acheteurs peinent à croire que cette pratique du « noir » ait pu gagner le segment du logement social, pourtant bien réglementé par la loi.
Un de ces plaignants nous a confié qu’il était contraint d’allonger 40 000 dirhams sous la table en plus des 250 000 dirhams pour acquérir un appartement à Dcheira El Jihadia.
Cette pratique du « noir » à Agadir a eu comme effet d’exclure les couches à revenus modestes des programmes du logement social. Les autorités en charges de superviser ces programmes, demeurent quant à elles inertes face à un fléau.