À vrai dire…À propos de la visite royale à Agadir !

Depuis quelques temps, la visite royale dans la capitale du Souss défraie toute la chronique, aussi bien dans les milieux officiels que le «petit» peuple. Ici et là, on en parle et y campe, dans l’expectative, sans pour autant, en faire un drame, puisqu’on sait que l’événement constituerait un réel déclic de l’avenir tant attendu ! Son report répétitif ne faisait, en effet, qu’attiser la ferveur de l’irruption du Souverain sur ce sol bénit auquel il venait de promettre monts et merveilles, dans son discours de la marche verte. Quoiqu’on se soit éperdument amusé à «admonester» les préparatifs en matière de pavoisement, il semble que, au-delà de ce volet qui relève de la forme, il faut bien dire que les raisons de la visite sont minutieusement mises à contribution. Certaines mauvaises langues se sont même permises de tirer à boulets rouges sur la ville pour semer la tourmente, comme si la visite royale n’était bonne qu’à «sermonner» tel ou tel responsable. En fait, il serait absurde de faire truffer au monarque cette notion de «colère», à chaque fois qu’il se rend dans une contrée du royaume. Les institutions de reddition des comptes sont en charge de cette tâche coercitive, à l’égard des contrevenants.
Le Roi aura, en revanche, à explorer de visu, l’état de cette destination, dans la sérénité et la cordialité. En compagnie des décideurs de la région, il déclinera, à coup sûr, les contours de la feuille de route pour un vrai décollage, fondé sur le potentiel de la région. On ne saurait indéfiniment ignorer les capacités intrinsèques de cette contrée dont la position stratégique fortifie encore davantage cette singularité exemplaire en atouts indéniables. Tout le monde en est désormais, conscient et s’attelle à passer à la vitesse supérieure pour concrétiser dans la communion et surtout le volontarisme, toutes ces potentialités inexplorées. Pour ce faire, il convient cependant, d’y mettre du métier et du savoir aux postes de décision, mais également du sérieux et de la honnêteté. Il va sans dire que le détour du Monarque n’est nullement une partie de loisir, mais bel et bien une ébauche d’envergure où les manies approximatives d’antan n’auront plus raison d’être. La région Souss Massa ne serait plus un maillon faible de l’essor national où les «bras cassés» et les «petites cervelles» y trouvent leur compte. Il est alors grand temps de dynamiser toutes ces aptitudes dont regorge la région et assurer un dessein plus convenant à, dorénavant, le carrefour abyssal d’un Maroc en pleine expansion tous azimuts.